Le cadeau publicitaire, troisième média préféré des Français ?
Près de 80% des Français sondés par 2FPCO, l'organisation représentative de la filière, indiquent conserver et utiliser les goodies reçus de la part des marques. Néanmoins, la moitié des sondés voudraient recevoir moins de cadeaux publicitaires, mais en recevoir de meilleure qualité.
Je m'abonneAprès les influenceurs sur les réseaux sociaux (25,8%) et la publicité TV (18,4%), l'objet publicitaire arrive, avec 14,7%, en troisième position des "médias" préférés des Français sondés par la 2FPCO (Fédération Française des Professionnels de la Communication par l'Objet), qui dévoile ce 2 septembre les résultats d'une étude menée afin d'évaluer l'efficacité de ce canal. Il devance la publicité en ligne (14%), les actions commerciales et hospitalités (12,1%), le sponsoring (10,3%) et la radio (4,6%).
79% des sondés indiquent ainsi conserver et même utiliser ces cadeaux, qui sont conservés plus de 6 mois chez 64% des répondants. Seulement 2,5% des cadeaux seraient directement jetés. Mais alors que le goodie doit se mettre au vert à l'heure de la RSE, 49,6% des sondés indiquent vouloir moins de cadeaux publicitaires, mais des cadeaux de meilleure qualité. Un investissement pour les marques, puisque la performance d'une distribution de goodies "augmente en parallèle de la "qualité perçue" du produit" selon le communiqué accompagnant les résultats de l'étude. "Quel que soit l'objet testé, la qualité perçue d'un objet augmente de 30 à 40% les effets bénéfiques sur la marque (sur le bouche-à-oreille classique ou digital)", indique ce même communiqué.
Pour autant, la 2FPCO se veut rassurante, puisque la qualité perçue n'est pas nécessairement corrélée avec le coût du cadeau : un prix jugé faible, compris par exemple entre un et cinq euros, n'affecte pas forcement la perception du receveur sur la qualité de l'objet reçu. Selon Florian Escoubes, Docteur en sciences de gestion et enseignant en statistiques et marketing à l'Université Toulouse 1 Capitole, en charge de la réalisation de l'étude : " Il vaut mieux privilégier un objet qui s'inscrit dans le haut de gamme de sa catégorie en offrant par exemple un stylo haut de gamme à 2€, plutôt qu'un article de bagagerie bas de gamme au même prix. "
Enfin, que la cible soit le client ou l'employé, dans une logique de communication interne, offrir un objet publicitaire génère une émotion positive, voire un sentiment de redevabilité qui renforce la fidélité à la marque, selon la théorie de la dette positive de Marcel Mauss. Les performances sont renforcées selon l'utilité réelle du cadeau, qui se place en deuxième position des attentes des sondés vis-à-vis de ces dispositifs, entre la fabrication dans des conditions éthiques (n°1) et respectueuses de l'environnement (n°3), et devant le fun et l'originalité de l'objet (n°4) et le fait qu'il soit fabriqué en France (N°5). Enfin, l'étude note une meilleure attribution à la marque quand l'objet est offert par un représentant de celle-ci et a un rapport avec son domaine d'activité.
En 2021, la moitié des Français sondés par @2FPCO indiquent vouloir moins de cadeaux publicitaires, mais des cadeaux de meilleure qualité, peut-on apprendre dans une étude dédiée à l'efficacité de ce canal #marketing #pub #goodies https://t.co/48UHwUSjv6 pic.twitter.com/JRfiNoErWW
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