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Best of de l'été : Les meilleures tribunes d'Hervé Kabla

Publié par Paul Monin le

Un marketeur doit-il changer de smartphone tout les six mois ? Ou apprendre à programmer ? Réponses en images, avec les meilleures tribunes d'Hervé Kabla, qui s'interroge chaque mois sur les évolutions de la profession.

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Un marketeur doit-il... partir en vacances ?

Mer ou montagne, France ou étranger, seul(e), en couple ou avec des amis, peu importe. Les vacances c'est sacré, et nombreux sont celles et ceux qui mettront l'esprit en jachère pendant ce laps de temps. Funeste erreur. Car cette période de calme relatif peut et doit être mise à profit.

L'été est une période privilégiée pour les lecteurs. [...]Mais pourquoi ne pas profiter de cette plus grande disponibilité de l'esprit pour aborder des lectures plus professionnelles ? Le mensuel business+strategies, édité par PwC, par exemple, propose chaque année une sélection de livres de marketing. Les éditions Kawa, quant à elles, publient chaque année une brochette de livres de marketing d'un format idéal pour une lecture estivale. [...]

L'été, c'est aussi l'occasion de faire de nouvelles rencontres. Les personnes que vous croiserez cet été à la plage, dans un bar ou dans un avion sont des personnes actives. Des clients potentiels, des partenaires, des contacts qui viendront enrichir votre carnet d'adresse. En vacances, n'abandonnez pas LinkedIn pour ne vous consacrer qu'à Facebook !....

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Un marketeur doit-il... se mettre au Big Data ?
Un marketeur doit-il... songer à relooker son site web ?

Un marketeur doit-il... craindre l'automatisation ?

L'automatisation a du bon. Elle a du bon, parce qu'elle nous permet justement de nous concentrer sur ce qui est à la fois le plus intéressant et probablement le plus utile, que ce soit pour notre entreprise ou le développement de notre carrière. L'automatisation, c'est avant tout l'opportunité d'accéder à des gains de productivité considérables, qui justifient pleinement l'investissement en outils, souvent informatisés, que sous-entend justement la mise en place de procédures automatiques.

C'est aussi la possibilité de traiter d'importants volumes de données, qu'un simple mortel ne peut envisager d'aborder en un temps raisonnable. [...]

Une petite crainte cependant devrait poindre derrière ce constat idyllique. Là où le robot passe, l'humain parfois trépasse ; de formation en reconversion, les ouvriers d'antan ont disparu de nos usines, au profit de profils plus spécialisés, dévolus à des tâches de supervision, mais notoirement moins nombreux. Verra-t-on une telle transformation s'opérer dans le marketing ?

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Un marketeur doit-il... apprendre à courir ?

Qu'est ce que la course à pied peut bien apporter à un marketeur ?

Tout dépend du point de vue adopté. Commençons par le plan personnel. La pratique de ce sport, comme celle d'autres sports individuels d'ailleurs, prédispose au développement de l'effort personnel. Courir, nager, c'est se mesurer à soi-même en permanence : apprendre à connaître ses limites, construire un plan pour les dépasser, suivre des indicateurs pour vérifier le bon fonctionnement de son dispositif, revoir ses objectifs en fonction de ses performances. Évidemment, ce sont des tâches auxquelles tout marketeur est confronté au quotidien. La piste ou la route tiennent lieu d'environnement de test, pour forger le mental et les ressources du marketeur volontaire.

Poussons plus loin le paradigme : l'entraînement est non seulement une confrontation avec soi-même, mais aussi le moyen de se renforcer et de se préparer aux confrontations à venir, avec d'autres compétiteurs. On apprend certes de sa pratique solitaire, mais aussi de l'observation des autres sportifs, en s'inspirant de leurs réussites tout comme de leurs échecs.

En discutant avec eux, en partageant leurs habitudes alimentaires, leurs petits trucs d'avant ou d'après la course : l'échauffement, les ravitaillements, les étirements après l'effort ont leur équivalent dans la vie de l'entreprise : les répétitions, la logistique, les débriefings. L'excellent livre de Pierre Blanc, " On manage comme on nage ", paru récemment aux Éditions du Palio, dresse une série de parallèles équivalents entre univers de la natation et univers du management.

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Un marketeur doit-il... apprendre à programmer ?

Prenez par exemple une balance connectée, comme celles que propose Withings. Qu'est ce qui la différencie d'une autre balance personnelle, à part son design sobre et élégant ? Principalement son module de communication Wi-fi et Bluetooth, qui lui permet d'établir - via un smartphone - une connexion avec un serveur de données distant, où seront enregistrées les mesures de poids, classées selon des profils d'utilisateurs préalablement établis. À ce stade, la balance connectée n'est qu'un capteur spécialisé.

Mais la connexion se fait dans les deux sens, et l'information disponible au serveur permet à notre balance connectée de reconnaître le profil de la personne en train de mesurer son poids, simplifiant l'affectation de données poids / utilisateur. [...]

C'est cette dimension-là qui importe, dans la conception d'objets connectés, et c'est là où le marketeur doit jouer un rôle prépondérant. Si l'on s'en tient à l'apport des équipes techniques, en effet, un objet connecté n'est rien de plus qu'un appareil courant auquel on a adjoint un peu de hardware et de software. Cela ne suffit pas, et seule une excellente perception des besoins des futurs utilisateurs permettra de ne pas tomber dans le piège d'un objet connecté qui ne plaise qu'à son inventeur.

Est-ce à dire que les marketeurs devraient devenir des développeurs ? Je ne le crois pas, même si une double compétence technique et marketing est un plus dans ce domaine. Il s'agit avant tout de comprendre comment les objets connectés qui seront mis au point par son entreprise répondront à un besoin, à une demande pas forcément formulée, que seul un marketeur saura rendre explicite.

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Un marketeur doit-il... changer de smartphone tous les 6 mois ?

L'humanité dans son ensemble vit en effet depuis une dizaine d'années une révolution aussi majeure que l'invention de l'écriture ou l'introduction de l'internet : celle des smartphones. Il s'en vend à peu près un milliard par an, et le nombre d'utilisateurs de ces petits ordinateurs de poche dépasse les trois milliards d'individus. [...]

Mais une marque d'intérêt pour une technologie ou un secteur ne se transforme pas forcément en impulsion d'achat : pourquoi donc un marketeur achèterait-il le dernier modèle proposé par telle ou telle marque ? Après tout, on peut très bien vivre avec le même smartphone pendant deux ou trois ans, sans réel risque de perdre en productivité (mais en prenant le risque de passer pour un has-been auprès de ses proches ou de certains de ses collègues, toutefois).

Changer de smartphone présente un certain nombre d'inconvénients, comme la récupération des données quand on passe d'un environnement à un autre - et même parfois d'un appareil à son successeur - ou la perte d'applications dont les licences - dans une démarche qui ressemble à de la vente forcée - sont vendues pour un OS donné et non pour un utilisateur donné. Détenteur d'un iPhone 4S, dois-je vraiment passer au 6 et risquer d'agrandir la poche de mes costumes, ou passer dans la galaxie Android et devoir me rééquiper en câbles de connexion ? Serions-nous tous contraints d'être des " fashion victims " des smartphones ? Sans parler du coût d'une telle démarche : à 400 ou 500 euros le prix moyen d'un modèle récent, on a vite fait d'épuiser le budget " équipements mobiles ".

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L'auteur : Hervé Kabla

Hervé Kabla dirige Be Angels, agence digitale spécialiste des médias sociaux, et a co-fondé une association qui rassemble les professionnels des médias sociaux et du digital en entreprise. Il accompagne des entreprises B2B et B2C dans l'élaboration et la mise en oeuvre de leur stratégie marketing sur les médias sociaux. Il est également co-auteur de "La communication digitale expliquée à mon boss", paru aux Éditions Kawa. Il nous livre chaque mois son regard sur l'évolution de la profession.

Crédit photo : © Christophe Averty

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