Un marketeur doit-il... apprendre à courir ?
Qu'est ce que la course à pied peut bien apporter à un marketeur ?
Tout dépend du point de vue adopté. Commençons par le plan personnel. La pratique de ce sport, comme celle d'autres sports individuels d'ailleurs, prédispose au développement de l'effort personnel. Courir, nager, c'est se mesurer à soi-même en permanence : apprendre à connaître ses limites, construire un plan pour les dépasser, suivre des indicateurs pour vérifier le bon fonctionnement de son dispositif, revoir ses objectifs en fonction de ses performances. Évidemment, ce sont des tâches auxquelles tout marketeur est confronté au quotidien. La piste ou la route tiennent lieu d'environnement de test, pour forger le mental et les ressources du marketeur volontaire.
Poussons plus loin le paradigme : l'entraînement est non seulement une confrontation avec soi-même, mais aussi le moyen de se renforcer et de se préparer aux confrontations à venir, avec d'autres compétiteurs. On apprend certes de sa pratique solitaire, mais aussi de l'observation des autres sportifs, en s'inspirant de leurs réussites tout comme de leurs échecs.
En discutant avec eux, en partageant leurs habitudes alimentaires, leurs petits trucs d'avant ou d'après la course : l'échauffement, les ravitaillements, les étirements après l'effort ont leur équivalent dans la vie de l'entreprise : les répétitions, la logistique, les débriefings. L'excellent livre de Pierre Blanc, " On manage comme on nage ", paru récemment aux Éditions du Palio, dresse une série de parallèles équivalents entre univers de la natation et univers du management.
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