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Twitch, écologie et créativité au One to One Biarritz

Publié par Eloise Cohen le

Du 8 au 10 octobre se tenait One to One Digital Marketing Biarritz, un événement mêlant rendez-vous d'affaires à des ateliers pratico-pratiques et des plénières plus inspirationnelles. Zoom sur trois d'entre elles.

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Opération séduction de Twitch

Twitch n'est plus réservé aux gamers, et entend bien le faire savoir ! Intervenant en clôture du deuxième jour de One to One Digital Marketing, Burkhard Leimbrock, son European Commercial Director a ainsi mis en avant tous les bénéfices qu'auraient les marques à annoncer sur sa plateforme: "Nous touchons la cible masculine des 15-35 ans, très convoitée mais aussi difficile à atteindre car ne regardant pas la télévision." Et en effet, la société, rachetée par Amazon en 2014 pour 1 milliard $, revendique, grâce à ses live-streams suivi et commentés en direct dans le chat, 15 millions de visiteurs quotidiens, dont 47% d'hommes entre 16 et 24 ans. Un succès qui l'encourage à s'ouvrir à d'autres thématiques, comme les arts graphiques, la musique ou même la cuisine. Pour les annonceurs, elle propose, pour l'heure, des pubs en pré ou mid-roll sur les vidéos des streamers les plus populaires.


La créativité, l'apanage de l'homme face aux machines

"Les GAFA ont tout compris : la seule chose dans laquelle ils ne veulent pas investir est la créativité humaine, analogique... car elle n'est pas scalable. Ils préfèrent que d'autres paient." Intervenant sur la table ronde animée par Laurent Bainier, rédacteur en chef de 20 minutes, Alexandre Malsch, fondateur de Melty et aujourd'hui Global digital brand manager de Quiksilver, est catégorique... et pour autant plutôt optimiste. "Finalement, nous allons tous tellement nous ruer sur la créativité assistée par ordinateur que celui qui lancera un truc un peu fou, seul, avec son crayon, sera carrément révolutionnaire." En attendant, la marque de surf et de snowboard, créée en 1969, développe avec Sprinklr, un programme de social listening et de benchmarking.

L'écologie, vecteur d'innovation

Halte au green-washing. Sur cette table ronde intervenaient des acteurs qui ont fait du respect de l'environnement un axe de différentiation. Et le prouvent par des actes concrets. Ainsi, Dorothée Barth a lancé JHO, gamme de protections hygiéniques en coton bio et non blanchis au chlore qui, depuis sa création enregistre une croissance de 20 à 30% par an. Et si Biocoop se lance dans le e-commerce, c'est à sa manière, avec la promesse de produits toujours plus près des consommateurs. Et avec toujours cette volonté de rendre le bio accessible au plus grand nombre, grâce "à des marges réduites des magasins", insiste Gilles Baucher, le directeur réseau.

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