Le marketing mobile à l'épreuve du ROI
Selon une étude Harris Interactive / Azetone, si les investissements dans ce segment marketing vont croissant, le bien-fondé économique de cette stratégie est parfois difficile à démontrer.
Je m'abonneQuelles sont cette année les priorités des annonceurs en matière de marketing mobile? L'institut Harris Interactive vient de rendre public les conclusions d'une nouvelle étude réalisée en partenariat avec Azetone et visant à décrypter les enjeux B2B de ce segment marketing.
Première indication: près de la moitié (45%) des 224 professionnels du marketing (annonceurs et agences/régies) interrogés déclarent investir dans les différents formats publicitaires mobiles (bannières, interstitiels, pré-rolls, hors search...).
La publicité est la première action marketing envisagée, devant les flash ou les QR codes (34%), le CRM mobile (32%), le search mobile (31%) ou les campagnes "mobile to store" (21%). Loin devant les services de second écran, les campagne SMS et les réductions sur mobile qui ne concerne qu'un petit quart des annonceurs.
Pression budgétaire
Par rapport à 2013, les campagnes de "mobile to store" s'inscrivent en très nette progression (+200%) cette année, tout comme les réductions sur mobile (+78%) ou le second écran (+70%). Fait remarquable, 7 annonceurs sur 10 ont décidé de gérer en interne au moins une application mobile.
Mises à jour, développements... dans 18% des cas la gestion budgétaire de ces projets est vécue comme une contrainte. Et deux autres éléments viennent parfois tempérer l'enthousiasme, ou doucher les espoirs placés dans le marketing mobile.
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Deux éléments relatifs au ROI, l'un interne où il s'agit de démontrer l'utilité du marketing mobile (cité dans 13% des cas), et l'autre externe où se trouve posée la question de la visibilité et de l'utilisation de ces applications après leur déploiement (cité dans 10% des cas).