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Le geofencing est accepté par la majorité des mobinautes

La seconde édition de l'étude Mobile Marketing Attitude du SNCD confirme le succès des appareils connectés et leurs atouts en marketing localisé.

Publié par Samir Azzemou le | Mis à jour le
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Geofencing
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Le Syndicat National de la Communication Directe a dévoilé sur le salon VAD.Conext les résultats de la seconde édition de son étude Mobile Marketing Attitude. Des résultats très surprenants pour certains, notamment au regard des chiffres indiqués lors de la première édition, en 2012. En comparaison de la première enquête, le nombre de mobinautes interrogés souhaitant dématérialiser les éléments des programmes de fidélisation baisse drastiquement. De 86%, le pourcentage passe à 52% de consommateurs en faveur de la dématérialisation des cartes de fidélité. De même pour ceux souhaitant virtualiser les bons de réduction, qui passent de 68% à 45%. Deux explications possibles quant à cette chute : soit la méthodologie de calcul a changé d'une édition sur l'autre, soit les mobinautes sont moins sensibles à l'intégration du canal mobile dans un programme de fidélisation.

Geofencing et push notification : duo gagnant

Le chiffre le plus encourageant de cette seconde édition est la forte proportion de consommateurs acceptant d'être géolocalisés à des fins marketing : 59%. Puisque le nombre d'utilisateurs de smartphones et de tablettes augmentent, le geofencing devrait devenir un fort relai de croissance. D'autant que 39% des sondés emporte leur appareil connecté partout, offrant donc une vraie pertinence à cette mécanique marketing. Le SNCD préconise bien évidemment l'intégration du mobile dans les campagnes géolocalisées ou de proximité, notamment pour les réseaux de magasins physiques.

Notez que la MMA confirme la tendance indiquée par Forrester il y a quelques jours sur le succès des push notifications : Si l'institut anglo-saxon estime que 76% des consommateurs acceptent de type de démarche, le SNCD n'en décompte que 52% (et 40% qui refuse catégoriquement). La différence s'explique certainement par le panel utilisé dans les deux cas : l'étude de Forrester est européenne, tandis que la MMA est franco-française.

L'usage d'un smartphone et d'une tablette tend à devenir plus marchand, et toujours autant consultatif. 31% des répondants sont adeptes du m-commerce et 36% de la banque mobile. Des chiffres assez proches des résultats de l'édition précédente. Rappelons que les secteurs d'activité les plus consultés sur téléphone et tablette étaient en 2012, dans l'ordre, les banques et assurances, les voyages et transports, les médias, la high-tech et les produits culturels, et la grande distribution, les autres secteurs étant consultés par moins d'une personne sur dix.

Méthodologie
Échantillon : 1 118 répondants majeurs représentatifs des possesseurs de smartphones ou tablettes se connectant à Internet via leur appareil.
Redressement sur des critères socio-démographiques (sexe, âge, urbanité).
Mode de recueil : questionnaire en ligne.
Date de terrain : enquête réalisée par Internet du 18 juillet au 30 août 2012.

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