Internet vole au secours du Père Noël
Selon l'étude annuelle de Deloitte sur les achats de Noël, Internet s'installe dans le processus de dépenses des Français pour les cadeaux de fin d'année, surtout pour trouver le meilleur prix.
Je m'abonneSelon la onzième édition de l'étude sur les achats de Noël réalisée par Deloitte, l'utilisation d'Internet progresse de façon significative en France (20 % contre 13 % l'an passé) lorsqu'il s'agit de garnir le pied du sapin. La première utilisation du Web consiste à comparer les prix. Si le phénomène est assez général en Europe, les Français sont les champion en la matière (37 %). L'étude révèle également que les personnes disposant des revenus les plus élevés sont les premières utilisatrices d'Internet, surtout pour acheter. Des intentions d'achats en ligne qui baissent cependant légèrement d'une année à l'autre (23 % contre 25 %) ce qui pose la question des barrières pour que ce média puisse progresser dans la réalisation des transactions réelles.
Parmi les raisons qui poussent les consommateurs français à utiliser Internet dans le cadre de leurs achats de Noël, on retrouve en tête la possibilité d'avoir un plus large choix (32 %) et le souhait d'éviter la cohue des magasins bondés (26 %). Les facteurs traditionnels liés au gain de temps ou au service de livraison à domicile ne progressent pas et demeurent relativement faibles (15 %).
Parmi les sites qui seront les plus utilisés en cette période de Noël, on retrouve logiquement les sites de comparaisons de prix (50 %), les sites de ventes aux enchères (26 %) et les sites internet des grands magasins (11 %). 1 % des répondants iront glaner des avis ou des bons plans sur les blogs.
Enfin, à la question, “quel type de cadeau pensez-vous acheter par Internet ?” ; les répondants français, comme la majorité de leurs voisins européens, ont répondu des livres (49 %). Dans la hotte du “cyber” Père Noël il y aura également des CD (47 %), des DVD (35 %) et des vêtements (23 %). Les priorités d'achats restent donc les mêmes que l'année dernière même si, dans le même temps, 5 % des répondants prévoient, crise oblige, de réduire leur budget de 5 % pour les fêtes 2008.