DossierNaming : comment bien choisir son nom ?
3 - Et le digital dans tout ça ?
Entre les enjeux juridiques et la compatibilité d'un nom sur le Web, trouver un "bon" nom s'avère plus compliqué qu'il n'y paraît.
L'enjeu juridique...
Le cabinet de conseil en propriété industrielle Legimark oeuvre depuis plus de 25 ans dans le dépôt de marques. Il permet ainsi à Nomen d'être encore plus réactif sur l'encadrement juridique de chaque création. Parmi ses missions : vérifier la disponibilité d'un nom, évaluer les obstacles liés à son adoption, encadrer, si besoin, les démarches de négociation, déposer les marques, les logotypes, les blocs-marques et les signatures sur un territoire défini.
Pour Marcel Botton, "faire de la création de nom sans l'accompagnement juridique n'était pas pertinent, alors nous avons monté cette activité juridique sous le nom de Legimark".
Autres impératifs pour l'agence : réaliser des études concurrentielles pour observer les messages émis par les principaux acteurs du marché ciblé par l'entreprise cliente et envisager un déploiement digital.
... au service du Web
C'est à ce niveau qu'intervient le service WebCheck, qui teste, pour une appellation, la disponibilité de noms de domaines, l'appréciation en termes de référencement, l'impact éventuel sur les réseaux sociaux, etc. "L'audit digital est devenu essentiel, car une marque vit désormais sur le Web", soutient le fondateur de Nomen. Mais choisir un terme ne suffit plus. L'agence accompagne désormais la dénomination pour la déployer et la faire vivre. " Après qu'un nom a été créé, il faut l'installer. Nomen peut aider le client dans ce process : c'est là qu'intervient le "brandcare". On passe alors d'un nom à une marque. Nomen assiste le client dans cette transformation ", explique le dirigeant.
Et parce que le digital prend une part de plus en plus importante dans le travail de Nomen, l'agence prévoit même de décliner ce travail de stratégie de marque sur la Toile. "Accentuer le digital fait partie de nos projets futurs, confie Marcel Botton. Nous aimerions développer ce qui est déjà présent et, pourquoi pas, passer du "brandcare" à l'"e-brandcare"". Un détail qui fera la différence sur de nouveaux marchés, comme celui des États-Unis, très convoité par l'agence.