Affichage cherche nouveau souffle
Il y a un mois se tenait le 34e Grand Prix de l'affichage. Un palmarès exigeant mais consensuel. L'affichage est aujourd'hui en proie à des bouleversements d'ordres environnemental, technologique et législatif.
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L'an dernier les afficheurs tremblaient à la perspective d'une «annus horribilis» causée par la défection de la distribution des panneaux publicitaires. 2007 s'achève sur un bilan prometteur. En France, la communication extérieure est aujourd'hui le troisième média en termes de recettes publicitaires nettes avec 1 085 millions d'euros en 2006. Une stabilité dans les parts de marché (10,3% en 2006) qui n'existe pas dans les autres pays. C'est l'affichage transports et le mobilier urbain qui tire la croissance. On constate aussi une progression des activités piétons et points de vente. Si la distribution, à l'exception notable d'annonceurs historiques tels Ikea et Carrefour, a baissé ses investissements (-19,2%), les afficheurs les ont compensés grâce à d'autres secteurs. Certains, l'automobile/transports, l'alimentation et le tourisme ont augmenté l'ensemble de leurs budgets plurimédias, d'autres comme les télécommunications, ont favorisé l'affichage par rapport aux autres médias, et enfin, la catégorie boissons a transféré ses budgets TV vers la communication extérieure. Pour Bernard Emsellem, directeur de la communication de la SNCF, l'affichage est particulièrement porteur car il est à la fois, «média de relation sociale» et, quand l'affiche est créative, un «parfait vecteur de la valeur d'image» de la marque.