ETO Basalt : la rentabilité par cinq
L'agence nordiste, spécialiste de la relation clients des enseignes de distribution et des vépécistes, définit une quinte de conditions sine qua non à la viabilité économique d'un programme de fidélisation.
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Un programme de
fidélisation, pour être rentable, doit concentrer les investissements sur les
clients que l'on souhaite retenir et uniquement eux. Les glissements, même
mécaniques, vers des franges voisines de clientèle seraient autant de freins au
retour sur investissement.
Sélection rigoureuse
Seuls
les clients, dont le potentiel en termes de chiffre d'affaires est suffisant,
doivent être ciblés. « La règle de rentabilité veut par exemple que l'on ne
"travaille" pas les clients dont le potentiel en retour de mailing est
inférieur au coût dudit mailing. De manière générale, 50 % de la clientèle
globale représente 80 % du chiffre d'affaires et 20 %, 50 % du chiffre
d'affaires », souligne Thomas Leconte, responsable data d'ETO Basalt. Ce sont
donc ces 20 %, ou une partie d'entre eux, qui intéresseront le programme de
fidélisation. En n'oubliant pas que, paradoxalement, ce sont les clients les
plus fidèles qui sont le plus facilement fidélisables et, pourtant, qui
abritent le plus important potentiel de rentabilité d'un programme.
Objectif de la fidélisation
Dans une optique de
rentabilité, le programme de fidélisation a pour objectif d'améliorer la
fréquence d'achat d'un client en provoquant justement un nouvel acte d'achat.
Il est beaucoup plus utopique, (« Nous l'avons entériné avec un vépéciste comme
La Redoute », remarque Thomas Leconte), de chercher à augmenter le montant de
l'achat. Si la mise en place d'une RFM est capitale pour définir les cibles à
fort potentiel et donc les cibles rentables, le programme de fidélisation en
tant que tel cherchera d'abord à interférer sur le F (fréquence) en provoquant
le R (récence). Le M. (montant) étant ici connexe. Attention toutefois, cette
règle est surtout valable dans le cadre de biens de grande consommation, ou du
moins dès lors que l'on peut jouer sur l'impulsion.
Analyse de clientèle
Le calcul de rentabilité d'un programme se fait sur le
long terme. Il repose sur l'analyse de la nature de la clientèle au fil du
temps. S'il ne devait se poser qu'une question, elle serait : les 20 % de
clients qui représentent 50 % de mon chiffre d'affaires ont-ils acheté plus
souvent ?
Intégration des nouveaux clients
Frange de
population méritant un traitement spécifique, les nouveaux clients sont
intéressants à intégrer dans un programme de fidélisation : leur implication
vis à vis de la marque est en effet assez forte du fait de la récence de leur
premier acte d'achat. Il n'est donc pas inutile d'investir fortement sur cette
population qui abrite aussi un fort potentiel de rentabilité.