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Culture et pratique de l'image : la voix des agences

Les VADistes ont réussi leur révolution technique. Pour ce qui est des images, la mutation ne s'est pas encore faite. Du côté des agences, on le déplore le plus souvent. Sans toujours s'exempter de toute responsabilité.

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Evelyn Soum (Ailleurs Exactement)


« Les agences de marketing direct sont davantage dirigées par des commerciaux et des gens de l'opérationnel que par des gens de communication. Elles se sont toutes engouffrées dans une course à l'échalote autour de la notion d'offre. Mais au niveau recherche et développement, rien. L'offre joue à 60 % sur les rendements. Mais tant que l'on n'aura pas réalisé que l'image compte pour 10 à 20... »

Franck Pralong (TBWA\Interactive)


« La plupart des clients ne s'intéressent pas vraiment à l'image. Spontanément, les annonceurs vont prendre le stylo pour revoir l'écrit. On les voit beaucoup plus rarement s'impliquer dans les choix visuels. Leur préoccupation se porte en priorité sur les mécanismes. D'ailleurs, les débats concernent très rarement les images. »

Joëlle Touïtou (Baxbé)


« Le rapport du marketing direct à l'image est une longue histoire d'amour et de désamour. Longtemps, le MD s'est nourri d'images "cliché", neutres, passe-partout. La priorité était au message, aux mots, à la mécanique à développer. Aujourd'hui, avec le déploiement des métiers du marketing services, l'image est devenue non seulement un sujet de préoccupation, mais aussi un levier de différenciation. »

Philippe Roffé (Palo Alto)


« Il y a deux ans, on a vu certains publicitaires bannir le mot. En MD, nous travaillons sur des mécanismes de vente en deux temps. Les mots restent indispensables. A tel point que dans le cheminement de nos idées, nous commençons toujours par les mots. Nous avons la même préoccupation du concept, mais nous le traduisons d'abord par des mots. »

Muriel Jaouën

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