Joint-venture
Association de plusieurs entreprises autour d’un projet économique commun. Cette alliance a lieu le plus souvent sur un marché étranger de celui de l’entreprise initiatrice, et l’objectif est généralement de bénéficier d’effet de synergie en mettant en commun les infrastructures, les capacités et/ou les implantations des différents partenaires. « Le problème dans la gestion d’une joint-venture provient d’une seule cause : il y a plus qu’un parent. Les propriétaires, contrairement aux actionnaires d’un grand groupe détenu par le public, sont visibles et puissants. Ils peuvent – et vont – être en désaccord sur à peu près tout », observe Peter Killing. Concernant l’identité de la joint-venture, Jane Salk met en garde en expliquant que : « Dans les joint-ventures, des identités basées sur des origines d’entreprise ou culturelles peuvent être attirantes car elles ne requièrent pas de nouvelles façons de percevoir soi et l’autre. Malheureusement, des stéréotypes construits sur ces bases tendent à décourager l’identification constructive des différences. Après tout, les caractéristiques perçues comme intrinsèques ne peuvent être négociées. Le résultat peut donc aboutir à l’érosion de la confiance et à l’escalade des conflits au cours de la vie de la joint-venture. » L’arrêté du 11 janvier 1990 relatif à la terminologie économique et financière recommande l’utilisation du terme « coentreprise ».