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“Réfléchissez avant de cliquer”

La CNIL lance sa première campagne web de sensibilisation à destination des jeunes (13-18 ans) pour un usage plus responsable des réseaux sociaux. Le film interactif, où onze scénarios sont possibles, est signé Euro RSCG et lève le voile sur les dangers du bouton "Partage"…

Publié par AMELLE NEBIA le | Mis à jour le
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“Réfléchissez avant de cliquer”

Isabelle Falque-Pierrotin, Présidente de la CNIL explique : « En faisant de la pédagogie des bonnes pratiques sur YouTube et Facebook, c’est-à-dire au cœur des pratiques des jeunes, la CNIL se positionne comme un acteur central de l’accompagnement de la vie numérique. Avec cette vidéo interactive, nous invitons les internautes à aller au-delà de leurs usages des outils technologiques, et voir, en face, les conséquences humaines et la portée réelle de leurs actes virtuels. »

À l’occasion de la fête de l’Internet, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés lance sa première campagne web de sensibilisation à destination des jeunes pour leur faire prendre conscience de l’impact que peuvent avoir leurs publications sur les réseaux sociaux. À travers la campagne virale et l’expérience immersive “Réfléchissez avant de cliquer” imaginée par Euro RSCG C&O et accessible sur Facebook et YouTube, la CNIL invite les 13-18 ans à mieux préserver leur intimité. La CNIL souhaite ainsi poser les bases d’une éducation numérique responsable et aussi instituer un dialogue entre les générations.

Une étude TNS Sofres pour la CNIL, l’UNAF et Action Innocence (juillet 2011) montre en effet que pour les enfants et les adolescents – très présents sur les réseaux sociaux (48 % des 8-17 ans sont connectés) et dont l’activité principale consiste, pour 93 % d’entre eux, à commenter et publier des photos et vidéos – les relations sur les réseaux sociaux constituent la vraie vie (voir chiffres plus loin).

“Share the party” est le nom de la vidéo interactive, réalisée par Laurent King et produite par WiZZ, qu’ils pourront vivre “dans la peau” d’un adolescent qui participe à une soirée, en filme les temps forts avec la possibilité de les “partager ou pas” sur les réseaux sociaux. En fonction de ses choix, la soirée ne se terminera pas de la même manière et l’adolescent devra assumer les conséquences heureuses ou malheureuses de ses actes. Ainsi, 11 fins différentes sont possibles.

Christophe Coffre, directeur de la création et Christophe Lichtenstein, vice-président de l’agence Euro RSCG C&O : « Ce projet est pour nous l’occasion d’accompagner l’évolution de la CNIL. Du monde de l’informatique et des fichiers à celui des datas, qui bouleversent nos comportements sur les réseaux sociaux. »

Pour encourager le dialogue entre parents et enfants, un espace sur la page Facebook de la CNIL invitera tous les publics internautes à témoigner de leurs diverses expériences de partage, à diffuser la vidéo interactive “Share the party”, à prendre connaissance d’une infographie qui met en scène les questions essentielles à se poser avant de partager un contenu sur les réseaux sociaux. Pour approfondir leurs connaissances, les internautes sont invités à consulter le site jeunes de la CNIL et son espace dédié aux “parents”.

  • 48 % des enfants de 8-17 ans sont connectés à Facebook.
  • 18 % des moins de 13 ans sont déjà connectés et 97 % des parents en sont informés.
  • Seule la moitié (55 %) des 8-17 ans discutent avec leurs parents des réseaux sociaux, principalement du temps d’utilisation plus que des usages…
  • Pour les enfants et les adolescents, les relations sur le réseau ne sont pas virtuelles mais constituent la vraie vie : 92 % utilisent leur vraie identité et livrent beaucoup d’informations personnelles.
  • Les commentaires et la publication de photos (surtout pour les filles à 88 %) constituent les principales activités.
  • Les 8-17 ans semblent sensibilisés aux risques sur la vie privée et maîtrisent les paramètres de confidentialité, même si cela semble moins vrai pour les plus jeunes. Ils ont en moyenne 210 “amis” (un chiffre qui augmente avec l’âge), 30 % d’entre eux ont déjà accepté des “amis” qu’ils n’avaient pas rencontrés physiquement.
  • Plus on a de contacts sur son réseau, plus les risques d’être victime d’insultes ou de rumeurs augmentent.

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