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E.Leclerc annonce la fin de ses prospectus papier... en vidéo
À compter du 1er septembre 2023, E.Leclerc ne distribuera plus de catalogues papier dans les boîtes aux lettres des Français. Une décision justifiée par des raisons écologiques dans un film publicitaire, réalisé avec l'agence BETC, qui se veut "spectaculaire".
"On fait quoi ?" Au nom de la lutte contre le gaspillage de papier, E.Leclerc réaffirme sa décision de mettre fin à la distribution de ses catalogues papier à compter du 1er septembre 2023. L'enseigne de la grande distribution a compilé les études sur le nombre d'imprimés publicitaires et l'engouement des Français en la matière : 14 milliards de catalogues imprimés sont distribués (source Elma Census 2022), soit plus de 700 000 tonnes de papier (Ademe, 2021). Et la moitié d'entre eux finissent à la poubelle sans être lus - 44 % des Français déclarent jeter directement les catalogues qu'ils reçoivent sans les consulter, selon une étude déclarative partagée par l'enseigne. Résultat pour E.Leclerc : une "aberration" qui "ne peut plus durer".
Pour marquer la fin de la distribution de ses prospectus, E.Leclerc a fait appel à l'agence BETC pour imaginer un film qui se veut "spectaculaire". Sur l'oeuvre épique Dies Irae de Verdi, le spot publicitaire met en scène d'innombrables catalogues s'abattant sur les paysages et villes de France. Et invite au changement de pratiques.
Lire aussi : La résilience de l’imprimé publicitaire
La campagne est diffusée en TV, VOL et au cinéma depuis le 21 août. Elle est enrichie d'un volet social média qui montre de manière décalée l'intérêt de ce changement en faveur de l'environnement.
Une économie de 50 000 tonnes de papier
La campagne de E.Leclerc s'inscrit dans une démarche engagée par le distributeur depuis plusieurs mois. En février dernier, une autre campagne, elle aussi réalisée par BETC, faisait la promotion de l'app de E.Leclerc, "Mon E.Leclerc", comme alternative aux prospectus.
Cette décision d'arrêter les catalogues papier devrait permettre à E.Leclerc d'économiser l'équivalent de 50 000 tonnes de papier par an dès la rentrée. Alors que l'expérimentation OuiPub est toujours en cours et que de plus en plus de distributeurs remplacent leurs catalogues papier par des versions digitales, l'enjeu est écologique, mais, aussi, économique (gains d'impression et de distribution).
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