Les BigBoss Winter Edition, du business et du ski
Du 1er au 3 décembre, se tenaient, à Val Thorens, les 9e BigBoss Winter Edition. Trois jours durant lesquels, sous la décontraction, le networkting et l'entertainment, se noue beaucoup de business.
Plus de 25 milliards d'euros. C'est ce que pesait l'ensemble des invités au 9e opus des BigBoss qui se tenait, du 1er au 3 décembre, à Val Thorens. 350 patrons du digital, tout secteur confondu, réunis pour networker certes, mais surtout faire du business. D'ailleurs, durant ces trois jours, tout est fait pour l'encourager, l'accompagner et le mesurer. Déjà, par le profil des invités. "Nous vérifions le niveau de direction du Big Boss, son budget, sa capacité à prescrire ou décider, ainsi que son paramètre qui doit être suffisamment large pour couvrir les offres de plusieurs prestataires", explique Hervé Bloch, fondateur de Digilinx et organisateur de l'événement. Une sélection à l'entrée drastique à laquelle se sont confrontés, cette année, 1.130 prétendants.
Ceux invités doivent, une fois leur sésame en poche, faire connaître leurs principaux besoins en fonction desquels un algorithme les fait "matcher" avec les prestataires les plus pertinents, qui, à leur tour, acceptent, ou non, la proposition de rencontre. Un process qui mène à la constitution, dès la sortie du car, le vendredi, des BigBoss Dating, entre les 350 big boss et les 100 sponsors, soit 4.700 "speed datings" bouclés en seulement 4 heures. "Pour les sponsors, cet après-midi de 40 rendez-vous revient à 6 mois de prospection commerciale", poursuit Hervé Bloch. Et tandis que plusieurs événements dans l'événement -after skis, soirées thématiques, déjeuners placés ou non, brunch, ski par affinité business- concourent à susciter les échanges, la soirée BigBoss Idol célèbre littéralement la conclusion de contrats. Ont ainsi été sacrés, samedi soir, Big Boss à vie Caroline Puechoultres d'Intermarché et Olivier Guilhot de Sodexo pour leurs projets, de plusieurs centaines de milliers d'euros avec, respectivement Teemo, spécialiste de la génération et de la mesure de trafic en magasin, et ABTasty, concepteur d'une plateforme all-in-one d'optimisation des conversions. Et comme le volume n'est pas à négliger, la soirée a, également honoré deux big boss qui se sont, eux, illustrés pour avoir signé plus de 10 contrats via les éditions précédentes: Marilyne Lacaze de la Compagnie des Alpes et Béatrice Mariton de Burton of London (auparavant chez Sergent-Major).
Business toujours, dans le train du retour où les big boss étaient invités à cocher tous les prestataires qu'ils souhaiteraient revoir dans les prochaines semaines. Un follow auquel s'astreint toute l'équipe de Digilinx. "Prestataires et annonceurs remplissent un questionnaire sur le type de contrat signé et son montant. L'info est vérifiée de part et d'autre. Car un big boss qui ne signe pas, c'est un big boss qui ne revient pas", insiste Hervé Bloch. Un avertissement qu'il ne doit pourtant pas souvent mettre à exécution: sur les 4 dernières années, il a estimé à "41 millions d'euros de contrats signés" pour les sponsors de l'événement, 100 cette année, dont 1 Platinium, Oney, filiale de Auchan Holding, spécialisée dans la gestion des moyens de paiement, et 8 Gold.
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