NRJ12 conteste la décision de l'Arcom et lui demande "l'engagement de discussions"

L'Arcom a dévoilé, en juillet dernier, la liste des 15 chaînes retenues (sur 24 candidats au total) pour l'obtention des fréquences TNT à partir de mars 2025. Liste dont NRJ 12 ne fait pas partie. La chaîne du groupe NRJ avait alors formé un recours auprès du Conseil d'Etat. Toutefois, l'autorité publique a rejeté, par une décision du 22 novembre 2024, ce recours, considérant que, la procédure de sélection n'étant pas encore arrivée à son terme, NRJ 12 devait attendre de connaître les décisions finales de l'Arcom avant de former un recours.

Dans ce contexte, NRJ 12 invite l'Arcom, ce mercredi 11 décembre, à "reconsidérer (sa) candidature" et à "reprendre le processus de sélection, qui n'est pas achevé, [...] afin de lui délivrer une nouvelle autorisation", comme elle l'indique dans un communiqué. Ainsi, NRJ 12 demande "dès à présent" à l'Arcom l'engagement de discussions en vue de la mise au point d'une convention et de l'obtention d'une nouvelle autorisation de diffusion sur la TNT, sur laquelle la chaîne a, d'après elle, "toute sa place".

NRJ 12 envisage d'utiliser toutes "les voies de recours qui lui sont ouvertes"

Pour défendre sa candidature, la chaîne affirme avoir toujours respecté ses obligations conventionnelles et démontré, depuis 20 ans, "son professionnalisme et son engagement à offrir à ses 5 millions de téléspectateurs quotidiens, un espace de divertissement sans jugement, au ton léger et bienveillant, loin des polémiques et du sensationnalisme".

De son côté, l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique aurait pris sa décision au regard des audiences particulièrement basses de NRJ 12 et surtout du trop grand nombre de rediffusions proposées par la chaîne. "Si l'Arcom devait confirmer la non-sélection de NRJ 12, le Groupe NRJ utiliserait les voies de recours qui lui sont ouvertes tout en tirant en parallèle toutes les conséquences, notamment sociales, d'une telle décision", prévient la chaîne. Affaire à suivre...