Filorga marie médecine et cosmétique

Interview // Marie-Caroline Renault, directrice de la marque Filorga

" Puiser dans les origines médicales pour bâtir une marque grand public "

Vous avez rejoint les Laboratoires Filorga en septembre dernier. Pour quelles raisons ?

MCR : " C'est le résultat d'un bon alignement des planètes ! La marque est connue et reconnue et ce, sans publicité. Son potentiel de croissance est immense et le service marketing, composé d'une vingtaine de personnes, représente plus de 10 % des effectifs de l'entreprise... C'est plutôt bon signe. Et utiliser les codes de la médecine esthétique pour continuer à faire grandir une marque de soins grand public est un challenge passionnant."

Quelles sont les dernières tendances en matière de soins anti-âge ? Vous parlez, par exemple, de thérapies combinées. De quoi s'agit-il ?

MCR : " Nous avons, désormais, plusieurs méthodes pour traiter le vieillissement cutané. On peut choisir, ainsi, entre des injections d'acide hyaluronique et utiliser une gamme de cosmétiques intégrant les mêmes principes actifs que ceux utilisés en cabinet médical ou encore s'équiper en "beauty tools" pour un usage domestique. Il s'agit d'appareils utilisant, par exemple, des leds pour une cure de luminothérapie ("Luminotherapist") ou d'un roller avec des aiguilles très fines pour diffuser sous la peau une solution polyrevitalisante ("Mesotherapist"). Filorga permet de mixer les approches."

Vos taux de croissance sont à peu près les mêmes chez Marionnaud et en pharmacies. Comment l'expliquez-vous ?

MCR : " En 2014, la croissance atteignait en valeur + 45 % chez Marionnaud et + 42 % en pharmacies et parapharmacies. Ce sont deux canaux complémentaires. Les codes techniques de la marque sont mis en avant en pharmacies et les codes du luxe-cosmétique sont ­poussés par un merchandising et une animation ad hoc chez Marionnaud. Nous avons une équipe d'animatrices qui opèrent sur les deux canaux."