Plus qu'une simple évolution, la nouvelle formule du Figaro est une réelle rupture. Sur la forme comme sur le fond.
Publié par Rita MAZZOLI
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"Le Figaro s'ouvre tous les jours". Imaginée par l'agence BETC, le claim du premier quotidien de France traduit la nouvelle impulsion donnée par l'équipe dirigeante aux commandes depuis un an. A n'en pas douter, pour les fidèles du titre, sa nouvelle formule risque d'être un choc. Un choc visuel d'abord. Plus étroit de 3,4 cm, le quotidien, dont le logo abandonne la couleur rouge, pas "vraiment identitaire" pour un bleu "européen", dixit Nicolas Beytout, directeur de la rédaction, est désormais organisé en trois cahiers. Le premier est dédié aux actualités internationales, européennes et nationales, à l'info générale ; le deuxième, le saumon, à la vie économique et le troisième baptisé "Et Vous" traite de la culture, de l'art de vivre, de la mode, des loisirs et des programmes télé. Objectif annoncé : hiérarchiser l'info et faciliter la lecture. Sur le contenu, Nicolas Beytout le promet, si la ligne éditoriale demeure celle d'un journal engagé, libéral et européen, le quotidien fera la preuve "qu'il est curieux des opinions des autres" et qu'il peut même "faire preuve d'humour". Lancée le 3 octobre prochain, la nouvelle formule du Figaro a fait l'objet de cinq numéros "zéro" et un budget de 5 millions d'euros sera investi pour soutenir ce relancement qui doit en faire "le quotidien national de référence."