Webedia renforce son pôle tourisme avec le rachat d'Easyvoyage

Après le cinéma, les jeux vidéos la mode, la cuisine, Webedia, propriété de Fimalac, préempte désormais le tourisme en acquérant l'un des pionniers du voyage en ligne en France, Easyvoyage. Avec plus de 3 millions de visiteurs uniques en France, le site lancé en 2001 est le leader de l'infomédiation touristique et s'est imposé comme un acteur majeur du secteur, notamment grâce à son comparateur de vols, package et hôtels, et au contenu de ses carnets de voyage.

Construire un pôle "etourisme" référent

Grâce à ce rapprochement Webedia renforce son pôle tourisme. Après l'annonce du prochain lancement de Le Bon Guide, site de promotion et de réservation des lieux touristiques en France, et maintenant le rachat d'Easyvoyage, Webedia entend prendre rapidement une place significative sur la thématique tourisme. " Cette opération s'inscrit dans notre volonté de développer une nouvelle verticale autour du tourisme " confie Véronique Morali, présidente du directoire de Webedia.

Webedia travaillera en étroite collaboration avec les équipes d'Easyvoyage et leur apportera son savoir-faire dans la génération de trafic et la monétisation des audiences ainsi que son ouverture à l'international. Easyvoyage pourra aussi s'appuyer sur les audiences de Webedia de plus de 20 millions de visiteurs uniques par mois en France, pour augmenter sa visibilité, faire venir de nouveaux utilisateurs et proposer à ses partenaires un plus grand rayonnement.

Webedia : une stratégie de développement vertical

Ce rapprochement s'inscrit dans la stratégie de développement vertical du groupe médias sur Internet et à l'international. " Après le glamour, la cuisine, le cinéma, et le jeu vidéo, la thématique du tourisme représente un développement naturel pour Webedia et constituera un nouveau pilier de notre groupe digital ", a déclaré Véronique Morali. Ces derniers mois, le groupe a mis la main entre autres sur Allociné pour 67 millions d'euros, sur le site de recettes de cuisine 750g.com, ou bien encore sur le portail de jeux vidéos jeuxvideo.com (90 millions d'euros).