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Le marché du light a aujourd'hui le vent en poupe malgré un contexte instable. Cependant, le discours publicitaire est délicat face à une perte de confiance des consommateurs dans les marques et à une consommation, plus engagée sur la santé mais perçue comme plus chère et plus complexe, et a priori destinée à une clientèle plutôt aisée. Par ailleurs, l'accroissement du taux d'enfants obèses pose un problème de société. En outre, le light envahit notre quotidien aussi bien dans le domaine alimentaire que du design, de la mode, de l'automobile, de l'immobilier... Il correspond à un modèle de réussite sociale, de dynamisme et de santé. Dans ce contexte, Pulp, agence de design (filiale du groupe Euro RSCG), estime, à l'issue d'une étude baptisée "Le light : filon ou mirage", que les industriels doivent travailler plus étroitement avec les écoles, les associations et les pouvoirs publics afin que s'installe une pédagogie alimentaire. Les labels définissant les trois catégories alimentaires (1 "Equilibré", 2 "Allégé", et 3 " Régime"), créés en collaboration avec les différents partenaires sociaux, pourraient aussi aider les consommateurs à mieux comprendre les bénéfices santé véhiculés par les produits et à redonner confiance dans les marques.
Pour exprimer cette vision, Pulp a imaginé "les produits de demain", ainsi qu'une forme de "norme ISO" qui pourrait ainsi entrer dans ce cadre. Elle pourrait être définie conjointement par les différents acteurs et le label apposé sur l'ensemble des produits alimentaires.
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