Moins de pub en direction des enfants
La publicité pour les produits gras et sucrés favoriserait-elle l'obésité infantile? C'est en tout cas ce que dénoncent depuis des années les associations de consommateurs. Qui voient aujourd'hui les résultats de leurs actions. Le 11 décembre dernier, des entreprises leaders dans le secteur agroalimentaire parmi lesquelles Burger King, Coca-Cola, Danone, Ferrero, General Mills, Kellogg's, Kraft Foods, Mars, Unilever, Nestlé et Pepsico, signaient l'accord européen "European union pledge" où ils s'engageaient à ne plus diffuser de publicité en télévision, web et presse écrite auprès des enfants de moins de 12 ans. Quelques jours plus tard (le 1er janvier), c'est le Royaume Uni qui s'est engagé dans la bataille. Désormais, les campagnes pour les boissons et aliments gras ou sucrés sont bannies des émissions télévisées destinées aux moins de 16 ans. Une loi qui rapproche ainsi le pays de la Suède ou du Québec, en pointe en la matière.
La France n'est pas en reste. Alors que la loi de 2004 imposait "seulement" des messages sanitaires dans de telles publicités, le mois dernier (13 décembre), le député UMP Alain Suguenot a déposé une proposition de loi qui pourrait aller bien plus loin. Celle-ci comprend en effet un volet concernant les publicités pour les produits gras et sucrés dans les programmes télévisés pour enfants qui pourraient bien les remettre en cause.
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