L'agence Leo Burnett a conçu un film TV décalé et totalement osé, à contre courant du discours sécuritaire du marché de l'alimentaire.
Publié par Aurélie Charpentier
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Après le guépard battu à la course à la gazelle par un homme plus carnivore que lui, la dernière production de Charal et Leo Burnett va plus loin pour séduire les amoureux de la viande et… les autres.
L'objectif de Charal : devenir une grande marque alimentaire en encourageant le développement de la consommation de ses produits les moins connus et les plus challengés tels les viandes cuisinées, la gamme Charal Snack et les steaks hachés. Pour y parvenir, Charal doit s’attaquer à plusieurs chantiers : continuer de fidéliser sa cible historique, les amoureux de la viande, mais également les amener à consommer ses autres produits. Ensuite recruter des consommateurs qui aiment la viande mais sont freinés par le principe de précaution lié aux différentes crises (vache folle, grippe aviaire, tremblante du mouton, poulets à la dioxine). Et enfin surtout redonner envie de consommer de la viande aux consommateurs à l’heure où tous les programmes nutritionnels valorisent les autres aliments (poissons, fruits, légumes…). Sans parler des végétariens, qui représentent entre 2 et 3% de la population française. Leo Burnett a ainsi imaginé une campagne totalement décalé. La viande Charal serait tellement irrésistible qu’elle ferait craquer les végétariens ! Le film "Trop tard", réalisé par Joachim Back (production Gang Films), est conçu comme un long métrage. C’est un film noir à la musique angoissante. Tout montre qu’un drame se prépare. On s’attend au pire dans une tension qui va grandissant jusqu’à la scène finale. Et là, c’est la révélation… Un végétarien mange de la viande.