Le BVP fait évoluer ses règles d'autorégulation
Suite au Grenelle de l'environnement, l'organisme d'autorégulation de la publicité a décidé de revoir son organisation pour défendre une publicité plus responsable.
Je m'abonneLe BVP confirme son engagement dans une publicité responsable. Après les discussions, parfois vives, qui ont eu lieu lors du Grenelle de l'environnement, l'organisme d'autorégulation de la publicité a décidé de faire évoluer ses règles de contrôle et d'évaluation des publicités.
Un Conseil paritaire de la publicité (CPP), composé d'associations environnementales, sociétales, de consommateurs et des professionnels de la communication, va donc être créé. Ce Conseil participera à l’élaboration des règles déontologiques, via des avis préalables qui seront publiés, il alertera le BVP sur tout sujet ou campagne pouvant poser problème et réalisera une évaluation annuelle de l’application des règles. Le CPP pourra suggérer la création de nouvelles règles professionnelles, proposer des modifications des règles actuelles, participer à la définition de règles simplifiées et facilement applicables permettant une mise en œuvre plus aisée par les professionnels et un plus grand contrôle par les parties prenantes.
Par ailleurs, le suivi de la bonne application de ces règles se verra renforcé grâce à la création d'un jury d'éthique publicitaire (Jep) chargé de traiter les plaintes concernant des campagnes publicitaires susceptibles de contrevenir aux règles déontologiques. Ce jury, indépendant, sera composé de membres experts impartiaux proposés, pour un tiers, par le CCP, pour un autre tiers, par le Conseil de l’Éthique Publicitaire et pour un dernier tiers, par le Conseil d’administration du BVP. Les décisions du Jep feront l’objet d’une publication et pourront donner lieu, le cas échéant, à des demandes de cessation de diffusion.
L’ensemble de ces mesures devra être opérationnel dans le courant de l’année 2008, après concertation approfondie avec le secteur associatif (ONG environnementales, Conseil national de la consommation, associations travaillant sur des questions sociétales comme l’image de la femme ou la protection des enfants) et les pouvoirs publics. Ces mesures permettront de renforcer l’autorégulation publicitaire, non seulement en amont de la diffusion des publicités, mais également après leur diffusion.