"N'ayez pas peur": quand Adobe démontre avec l'aide du Vatican qu'il faut vivre à l'ère du marketing digital
Une thérapie de groupe
Les sessions plénières ont été marqués par la présence de nombreux acteurs de tous les horizons pour illustrer un thème central " comment les comportements changent l'approche marketing ". Et de rappeler que " sans grandes idées, il n'y a pas de stratégies marketing possibles ". Mais le plus important message délivré est celui du CEO d'Adobe Shatanu Narayen qui invite à réfléchir sur le rôle que joue le marketing au sein de l'entreprise et la façon dont le marketing amène l'entreprise à se transformer. Et c'est cette transformation qui est actuellement la plus difficile. Car modifier le rôle déterminant du marketing c'est aussi demander aux équipes marketing de revisiter ses classiques et d'intégrer la globalité du spectre digital. Plus personne ne parle donc des silos du marketing digital - le web, le social, le mobile - pour ne plus parler que d'un marketing au rôle élargi.
La présence du patron du digital du Vatican, Monseigneur Lucio Adrian Ruiz aux cotés du Chief Digital Officer de Renault Patrick Hoffstetter a été l'un des moments forts de ces plénières. Car quand le Vatican témoigne que le digital change la façon dont il faut converser avec les hommes c'est qu'il se passe bien quelque chose. Et de confirmer que " même si les outils changent le message reste le même ". Un message qu'il faut voir comme celui aussi de ne pas avoir peur du changement. Et ce qu'il s'agisse de la transformation personnelle avec le témoignage de l'acteur Kurt Yeager passionné de BMX et amputé d'une jambe, de l'obstination et de l'écoute des " digital native " qu'il faut avoir pour connaître le succès (Moshi Monster) comme de l'usage des réseaux sociaux pour engager massivement des humains pour se mobilier contre le cancer (Movember).
Cette édition 2014 de l'Adobe Summit nous fait comprendre que le virage du digital est désormais derrière nous. Mais que l'intégrer dans l'action quotidienne du marketing, c'est encore une autre histoire.