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8 erreurs à ne plus commettre en SEO

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La société Hubspot, spécialisée dans l'inbound marketing, a publié un guide répertoriant les fréquentes erreurs liées aux stratégies de référencement. En voici 8, à ne plus commettre.

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Le but du SEO, c'est d'arriver en première position

S'il y a certes une forte corrélation entre la position des résultats d'une recherche et les taux de clics, la première place n'est pas le but ultime à atteindre, nous dit la société spécialisé dans l'inbound marketing HubSpot, dans son guide " 17 SEO Myths you should leave behind in 2016 ". Une annonce en première place ne génère pas forcément plus de trafic, et, surtout, elle ne génère pas forcément plus de revenus. Selon le guide du Hubspot, c'est surtout la cohérence entre la requête et la réponse proposée par le site web qui est le principal facteur de succès, couplées à des meta-descriptions - qui permettent au moteur de recherche de résumer en une phrase le contenu de la page - incitatives. En somme, "rien ne sert de courir, il faut partir à point".

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Plus de liens vaut mieux que plus de contenu

Dans les années 2000, les moteurs de recherche utilisaient comme principal critère pour positionner un site web dans la page de résultat les " backlinks ", c'est-à-dire le nombre de liens redirigeant vers ledit site web - ce qui a d'ailleurs donné lieu à certaines pratiques abusives, comme le fait de laisser en commentaire d'un article de blog le lien vers un site afin d'en augmenter le nombre de backlinks. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, nous informe le guide du Hubspot. En effet en 2014, Google a ajouté à son algorithme un nouveau filtre appelé Penguin, qui pénalise les sites ayant des backlinks de mauvaise qualité, c'est-à-dire, lorsqu'il n'y pas de rapport entre le contenu du site de destination et la page sur laquelle le lien est inséré.

Le titre " H1 " est l'élément le plus important

Le titre de la page, identifié par le navigateur grâce la balise HTML " H1 ", est un élément important de la page, mais ce n'est pas le plus important, affirme le guide du Hubspot. Il ne s'agit que d'un élément de structure esthétique, qui permet d'échelonner le niveau d'importance des informations pour les internautes et les moteurs de recherche. Les " H1 " furent effectivement très important pour le référencement il y a quelques années, mais les moteurs de recherche ont évolué depuis. Leurs algorithmes sont plus sophistiqués, plus complexes, et le H1 n'est qu'un critère parmi une multitude.

L'expérience utilisateur n'a rien à voir avec le SEO

Le but de Google est de fournir aux internautes les meilleurs résultats à leurs requêtes. Il est donc logique que le géant de la Silicon Valley s'intéresse à la qualité de l'expérience proposée par un site web. Temps de chargement des pages, nombre de pages vues par visites, scroll des pages : si un site web est ergonomique, que ses contenus sont bien organisés et qu'il propose une navigation agréable, Google s'en apercevra et sera plus à même de le proposer comme choix aux requêtes des internautes.

L'optimisation pour mobile n'est pas la priorité

En avril 2015, une mise à jour de l'algorithme de Google fit l'effet d'un tremblement de terre : le moteur de recherche favorisera désormais les sites dotés d'un design adapatatif, le " responsive design ", qui rend le site propre à être consulté sur mobile, smartphone ou tablette. Hubspot a analysé 15 000 sites dépourvus d'une telle caractéristique, et a observé une chute de 5% de leur trafic provenant du référencement naturel suite à l'évolution de l'algorithme. En d'autres termes, nous dit Hubspot, si votre site web n'est pas " responsive ", il serait temps de le mettre à jour. Et si la structure de votre site web rend cette évolution technologique impossible, Hubspot recommande de changer de structure.

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Les descriptions d'images sont inutiles

Les moteurs de recherche ne " voient " pas les images sur le Web, il est donc important de leur fournir des informations relatives au contenu des images, suffisamment pertinentes et descriptives, dans les balises de descriptions alternatives. Ces balises contiennent les textes qui s'affichent sur une page web si une image ne se charge pas, et permettent aussi aux non-voyants de naviguer sur le web. Les titres des images sont également à prendre en compte : mieux vaut un titre descriptif tel que "chat_noir_mignon" que "IMG548897". Cela est d'autant plus important que Google Analytics intègre depuis novembre 2015 un nouvel outil permettant de calculer le trafic en provenance de Google Images.

La page d'accueil a besoin de beaucoup de contenu

Une page d'accueil ne doit pas nécessairement être remplie d'informations. Il faut éviter de submerger l'internaute. Si la proposition de valeur d'un site web réside dans la simplicité, comme par exemple, une application " facile à utiliser ", alors la page d'accueil doit retranscrire cette simplicité. Pour la plupart des marqueteurs, la page d'accueil doit cependant comporter un minium de contenu contextualisé. Elle doit être claire sur l'identité du site, ce qu'il propose, sa valeur ajoutée et quelle est l'étape suivante pour l'internaute. S'il s'agit du site-vitrine d'un commerçant, la page d'accueil doit, par exemple, comprendre l'adresse où se trouve le magasin.

Le mot-clé doit être présent partout dans la page

Selon le guide du Hubspot, il n'est pas nécessaire de "truffer une page web" du mot-clé sur lequel elle a pour but d'être référencée, ou de le répéter dans le titre de la page, ou sa description. En 2011, Google a en effet intégré dans son moteur de recherche un algorithme nommé " Panda ", qui pénalise les pages dont les contenus ont une faible valeur ajoutée, ou si leurs référencements n'est pas pertinent par rapport à leurs contenus. "Le but d'une page web est d'informer le lecteur, pas le moteur de recherche", précise Hubspot.

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