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Weborama lance une nouvelle technologie de data science: Big Fish

La data company a présenté sa nouvelle offre : un outil de data science baptisé Big Fish. Les cas d'utilisation s'annoncent multiples, dont l'indispensable détection des signaux faibles. Ipsos en est le premier client.

Publié par Floriane Salgues le | Mis à jour le
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Weborama lance une nouvelle technologie de data science: Big Fish

"Les gros poissons se trouvent au fond de la mer", image Laurence Bonicalzi Bridier, directrice associée de Weborama, pour expliciter le nom de la nouvelle solution technologique lancée, le 29 mars, par l'agence spécialisée dans la data strategy et le data advertising : Big Fish. "Le Big Fish est le point de rencontre entre la technologie et la data, relève le CEO de Weborama, Alain Levy, qui mûrit l'idée de cette innovation, condensée de toutes les expertises de l'entreprise, depuis plusieurs années. C'est la réalisation d'un fantasme qui ouvre de nouvelles frontières à la data science", promet-il.

Outil de data science, Big Fish rapproche l'analyse linguistique d'un corpus de texte - à l'instar de tweets, d'une vidéo ou des transcriptions d'un call center - à l'analyse comportementale des internautes fréquentant ce corpus, grâce aux cookies (anonymes). Cet outil de data visualisation gage donc de lier des clusters - des agrégats de mots - à des audiences.

Ferrer de "gros poissons" : la pêche aux signaux faibles

En pratique, les cas d'utilisation s'annoncent multiples pour les marques : identifier de nouvelles offres ou de nouveaux produits, recruter des communautés, vérifier l'affinité des cibles pour un produit donné, écouter la réputation d'une marque pendant - et après - la campagne de communication, détecter les signaux faibles ou, encore, déceler de nouveaux mots.

Après deux pilotes menés avec Axa et Orange - sur de l'analyse concurrentielle -, Weborama vient de signer un partenariat mondial avec Ipsos. "Avec ce premier client, nous allons combiner le meilleur des deux mondes, la mesure déclarative et la mesure passive", réagit Laurence Bonicalzi Bridier.

Weborama, et ses 20 ans d'expérience, entend ainsi apporter sa technologie, ses bases de données ainsi que son expertise à ses clients, avec une approche d'"empowerment", afin de mettre ses partenaires en situation de piloter leur stratégie data. "La data goodwill, l'actif que l'on peut créer avec ses données, va dépasser le brand goodwill", prédit ainsi Alain Levy, dont l'ambition est de faire de Weborama, "le champion français de la data".

Weborama a dévoilé, le 29 mars, ses résultats financiers pour 2015. La société française a vu son chiffre d'affaires croître de 9 % l'an dernier, à 26,1 millions d'euros. Le résultat d'exploitation consolidé annuel de Weborama en 2015 s'élève à 829K euros contre 1038K euros en 2014, soit 3,1 % du chiffre d'affaires, contre 4,3 % en 2014. Les investissements technologiques ont augmenté de 16 %, soit 3,6 millions d'euros consacrés aux infrastructures data (logiciel, big data, data science).

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