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Les salariés en attente de considération individuelle

Implication au travail ne rime pas avec épanouissement professionnel.

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Les salariés attendent une meilleure prise en compte de leurs besoins individuels par leur employeur. Pas vraiment une surprise. Mais ce constat, mis en avant par la première édition du baromètre Accor Services-Ipsos sur le bien-être et l'implication des salariés au travail, a le mérite de cristalliser un certain nombre d'intuitions. L'enquête, réalisée par téléphone en juillet 2004 auprès d'un échantillon de 1 200 Français (hors artisans, commerçants, professions libérales et agriculteurs), dresse une cartographie de sept profils : les Distants (25 %), les Epanouis (24 %), les Fusionnels (15 %), les Désenchantés (10 %), les Fragiles (10 %), les Démobilisés (9 %), les Salariés en rupture (8 %). Alors que près d'un salarié sur deux (49 %) se déclare heureux et que 48 % estiment s'impliquer beaucoup dans le travail, l'étude d'Accor Services montre qu'implication et bonheur au travail ne riment pas nécessairement. Près des deux tiers des personnes interrogées ne parviennent pas à concilier les deux. Les salariés se déclarant à la fois heureux et impliqués sont généralement portés par l'image de leur entreprise, de leur métier et disent bénéficier d'un cadre bien défini en termes de statut, de perspectives de carrière, de plan de développement personnel. Si 87 % des salariés réussissent à conjuguer vies professionnelle et personnelle, ils rencontrent certaines difficultés : manque de temps (23 %), éducation et garde des enfants (18 %), transports (17 %), argent (12 %). Pour les salariés interrogés, l'entreprise a pour missions prioritaires l'aide à la formation personnelle (43 %), l'épargne salariale et l'épargne retraite (41 %), la garde d'enfants et le soutien scolaire (34 %).

Muriel Jaouën

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