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Mediaforest veille à évoluer

La Communauté de Communes de Mimizan a créé le site www.mediaforest.net pour valoriser la filière bois en Aquitaine. Après une étude réalisée par un spécialiste de la veille, la collectivité locale a procédé à des changements destinés à mieux rencontrer sa cible.

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Depuis cinq ans, 1997, la Communauté de Communes de Mimizan a mis en ligne un site portail de la filière bois dans le Sud-Ouest dénommé mediaforest.net. « C'était un moyen de réduire un peu l'enclavement de la région et de promouvoir la ressource bois », explique Stéphanie Berbille, chargée de mission économique. Création et administration du site ont été réalisées en interne, mais la collectivité a préféré s'adresser à un spécialiste extérieur pour disposer d'un diagnostic de son site. Après appel d'offres, elle a fait appel à Cybion, qui a réalisé une étude afin de valider le contenu pour mieux toucher les cibles. Il ne s'agit pas ici d'augmenter l'audience, puisque le portail s'adresse à une niche - les professionnels du bois - mais plutôt de s'assurer que le coeur de cible est bien atteint. Le prestataire a réalisé un diagnostic critique sur le contenu, l'ergonomie, et a comparé mediaforest.net à d'autres sites à vocation économique. A l'issue de cette enquête, plusieurs recommandations ont été faites : personnaliser l'information, rendre le site plus interactif, simplifier les chemins menant aux différentes rubriques. Par exemple, le découpage entre informations statiques et services à valeur ajoutés dynamiques de chaque rubrique a été revu. « Le diagnostic de l'existant et les pistes d'amélioration sont des éléments positifs de cette étude. En revanche, le volet prospectif n'était pas assez novateur », estime Stéphanie Berbille. Un système d'abonnement sous forme de newsletter pour fidéliser les internautes va être introduit, et l'ergonomie devrait bénéficier d'une nouvelle programmation. Les 12 000 visites par mois sur mediaforest.net satisfont la chargée de mission, dont l'employeur a déboursé la somme de 3 000 euros pour cette étude comparative.

Patrick Cappelli

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