Ensemble d'éléments en liaison les uns
avec les autres. Sans nécessairement être
le reflet d'une forme d'organisation hiérarchisée,
ces liens expriment l'existence
d'objectifs communs et rendent possible
l'échange efficace de biens et/ou d'informations
entre les membres du réseau.
Jean-Pierre Douard explique que : « Le
réseau apparaît comme un lieu possible
d'internalisation de multiples relations et
modalités de fonctionnement qui, le cas
échéant, pouvaient passer par le marché
ou, au contraire, être intégrées à l'entreprise
dans des conditions d'efficacité économique
variable. Il devient le lieu de
transformation permanent d'un ensemble
de coopération interentreprises. » En
2002, Philip Kotler, Dipak Jain et Suvit
Maesincee ont insisté dans Marketing
Moves, sur l'importance de ces réseaux et
la nécessité de mettre en place des platesformes
compétitives. On aboutit alors à la
constitution d'un marketing holistique
qui prend appui sur la gestion de bases de
données ainsi que sur l'intégration de la
chaîne de valeur reliant les différents collaborateurs.
« Le fondement d'un réseau
est son architecture sociale, qui diffère de
manière conséquente de sa structure. La
structure organisationnelle fait référence
aux systèmes de pouvoir vertical et à
l'autorité fonctionnelle au travers laquelle
le travail de routine de l'organisation peut
être accompli. L'architecture sociale fait
référence aux mécanismes opérationnels
au travers desquels les managers conçoivent
des compromis, et au flux d'informations,
de pouvoir et de confiance parmi
ces managers qui définit la manière selon
laquelle ces compromis peuvent être
obtenus » analyse Ram Charan.
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