Action de communication développée consciemment ou inconsciemment, ou comportement d’un individu ou d’une organisation, dont la conduite se fait au détriment de l’image d’un produit (ou d’un service), d’une marque, d’une organisation, d’une personne ou d’une idée. La communication parasitaire représente notamment l’ensemble des actions qui peuvent altérer ponctuellement ou durablement l’image d’une marque et/ou celle de ses produits. Elle comporte en ce sens de multiples formes, allant du marketing par embuscade aux messages anti-marketing, en passant par les rumeurs, les contrefaçons, les appels au boycott… Il lui suffit parfois simplement d’utiliser puissamment les codes de communication de la marque pour l’évoquer dans l’esprit de la cible et délivrer son message. Il est difficile de lutter contre elle, car elle ne privilégie aucun vecteur de communication en particulier et parce que l’idée de nuire n’a jamais eu de limite dans la pensée humaine. « Nous proposons le concept de marketing viral inversé pour traduire les opérations de contre-publicité sur Internet de la part des consommateurs. Il s’agit bien d’opérations virales car elles profitent de la capacité de contamination des canaux de l’e-communication. Ces opérations de bouche-à-oreille négatif s’inscrivent également dans le cadre d’une démarche visible de contre-publicité car elles visent publiquement à décrédibiliser l’approche commerciale de l’entreprise et à dégrader son capital de marque », précise Joël Le Bon.
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