La crise ? Quelles opportunités !

La crise ? ... Quelles opportunités ! C'est soit un poncif, soit de la provocation direz-vous. Il est vrai, se retrouver sur un marché atone, face à des consommateurs recroquevillés et frileux, a de quoi nous retourner le moral en berne. On tourne en rond et en boucle dans nos bureaux, sur nos ordinateurs, devant des panels aussi plats qu'un lac gelé par la crise de froid qui s'est abattue depuis déjà bien trop longtemps sur nos marchés.

Et l'on se prend à rêver de choses et temps meilleurs, d'un peu d'évasion... d'une envie d'envies, de futilités ou de l'essentiel, mais de quelque chose qui nous aide à oublier cette routine monotone et déprimante. Bref, on se comporte comme tout le monde... c'est à dire comme des consommateurs, qui même en temps de crise consomment. Des valeurs sûres certes, mais qui appellent aussi, dans leur grisaille cérébrale, à satisfaire ce besoin de renouveau, de surprise, de sourire, ou à des alternatives astucieuses, malines pour les aider à trouver les solutions qui leur feront un peu oublier la crise.

Il y a donc des besoins en temps de crise ! Mais s'en préoccupe-t-on assez ? A entendre les uns et les autres, pas vraiment. On ne parle que de restrictions budgétaires, de rentabilité (à très très court terme !), de lucidité... on en appelle à votre sens des responsabilité ! Eh bien oui, parlons-en de responsabilité : car la crise appelle la crise aussi. Disons le : un bon investissement rapporte toujours plus qu'une coupe budgétaire. A ne rien faire nous ne faisons qu'alimenter une spirale infernale. Et nous passons à côté de vraies opportunités. Comme le disent si pertinemment les financiers de leurs propres activités : le vrai danger c'est l'immobilisme !

C'est le moment d'animer le point de vente !

Profiter du silence médiatique, du glacis de la prise de parole : c'est le bon moment pour s'exprimer à moindre coût et mieux se faire entendre. Pendant que vos concurrents pensent réaliser des économies, investissez opportunément.

Prendre une longueur d'avance en innovant avec des lancements produits/services en phase avec les attentes du marché : offrir du rêve accessible, du bon sens... et répondre également au besoin de rationnel des consommateurs soupçonneux en temps de crise.

Oser la rupture, surtout si l'on a le sentiment d'être en fin de cycle et que le charme opère moins.

L'investissement d'aujourd'hui fait le chiffre d'affaire de demain.

Et ne faisons pas mentir les experts de l'OCDE qui prévoient une reprise en 2014. Il nous reste tout juste 2013 pour être prêts à en profiter !