Food is social (Saison 2)

Après une première édition remarquée en 2013 [lire notre article "Mange, photographie et poste"], Food is Social est de retour le 25 novembre prochain pour une conférence organisée sous le haut patronage d'Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat au Numérique, et avec le soutien de l'ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires).

L'un des objectifs de ce rendez-vous est de partager la recette d'une communication food digitale réussie avec les retours d'expériences de : l'Atelier des Chefs, Oasis, Ferrero, Webedia/Académie du goût, Nicolas, Innocent par exemple. On y parlera fidélisation et engagement, Real Time Marketing, recommandation, transmission culinaire, expérience utilisateur etc. (voir la liste des intervenants)

Pascale Azria, directrice générale de l'agence Kingcom (conseil en communication relationnelle des marques notamment alimentaires) et créatrice, avec Isabelle Wolf, de ce rendez-vous explique "que la culture du numérique a du mal à s'imposer dans le secteur agroalimentaire. L'indicateur NRI (Network Readiness Indicator) qui mesure la propension d'un pays à exploiter les opportunités des technologies de l'information et de la communication, place cette année la France à la 25^ème place mondiale. Pas vraiment de quoi pousser un cocorico ! ". Et de relever un paradoxe "d'un côté des français de plus en plus connectés et de l'autre des entreprises peu ou pas du tout numérisées, puisque seulement 36 % d'entre elles ont une stratégie digitale selon le cabinet Roland Berger en novembre 2014 ".

Perspectives pour l'alimentaire

Aujourd'hui, seuls 17% des français ont acheté un produit alimentaire ces six derniers mois sur le net (OpinionWay/Fevad mars 2014), mais les ventes pourraient doubler d'ici à 2018 (European Online Retail Forecast 2013 to 2018).

Si les grands acteurs du secteur agroalimentaire (Ferrero, Coca-Cola, Oasis ou Red Bull en tête - Lire aussi notre article sur les marques dont on parle le plus sur le web) ont fait du marketing digital un axe de stratégie prioritaire, les PME (98% des 11 800 entreprises composant ce segment), s'y mettent plus doucement, seules 10% d'entre elles ont un site marchand par exemple.