Il faut absolument créer un grand baromètre de la performance de la publicité digitale !
Pour que chaque marketeur puisse réaliser que l'OPM, c'est 20% et pas seulement 10% de l'investissement publicitaire en ligne en France
Dans la publicité digitale, de plus en plus d’opportunités sont achetées sur des modèles dits -à la performance-, les annonceurs payant leurs campagnes en fonction des résultats obtenus en terme de visiteurs effectifs, prospects engagés, ventes réelles. Mais ce marché n’est pas aussi connu en France comme il l'est dans les pays anglo saxons.
Qui a entendu parlé de l'Online Performance Market en France ?
Ce baromètre, lancé en 2013 par les professionnels de la Performance au sein de l'IAB UK, regroupe les déclarations de dépenses publicitaires de tous les acteurs qui gèrent leur activité, via des modèles économiques dits à la performance : du clic qui participe à une vente, aux CPL et tous autres modèles CPS/CPO/CPA. Il ne s’agit plus de ce qu’on appelait l’affiliation, mais bien de Performance Marketing.
Cette approche, qui rassemble tous les acteurs, agences, éditeurs, réseaux, outils, annonceurs, permet depuis 3 ans d'identifier que plus de 10% des investissements publicitaires sont payés à la performance en Grande Bretagne. Et ce les anglais vérifient ainsi que le chiffre global croît de près de 10% chaque année ! (8% en 2014 vs 2013). Et ceci, sans même comptabiliser les modèles de transformation via la programmatique !
En France, on ne peut pas comparer ces résultats, car les baromètres français ne comptabilisent que les chiffres de 9 plateformes d'affiliation, sans contribution, ni des éditeurs, ni des outils, ni des annonceurs gérant leurs réseaux seuls (Amazon, Ebay, Booking.com).
Un marché de 500 millions d'euros en 2014, et non de 200
Les professionnels français, notamment de la performance, mais pas que, doivent fixer le périmètre de l'OPM pour notre marché, et ma première idée du volume réel, est plus proche de 500 millions d'euros en 2014 que les 200 millions attribués actuellement aux plateformes d'affiliation, soit près de 20% du marché global !
Cette concertation aurait toute son importance sachant que le législateur est en passe de heurter la profession sur l'évolution de la loi Sapin, ne sachant pas que 20% au moins de l'investissement, passe bien par des transformations de modèles économiques ou est directement lié aux résultats des campagnes et que cette valeur est en croissance car elle représente le Graal de l'annonceur qui vend en ligne, le ROI garanti !
Qui militerait avec moi, pour la production d'un grand baromètre de la performance et encourager les professionnels à échanger sur ce thème ?