Le rapport de la commission transport du Parlement européen sur la libéralisation postale fera l'objet d'un débat dans les jours prochains.
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En début d'année, on évoquait déjà la possibilité d'un report de la libéralisation totale du marché postal européen. Le 18 juin dernier, la commission transport du Parlement européen confirmait ces rumeurs et présentait un rapport proposant une nouvelle date butoir, le 1er janvier 2011, soit deux ans après la précédente. Principales raisons à cela : le temps nécessaire pour mettre au point un modèle économique viable pour financer du service public universel et pour soumettre des conditions de travail pour les distributeurs. Toutefois, cette date ne concernera pas tous les pays membres de l'Union européenne : la Grèce et les douze derniers pays d'Europe de l'Est à avoir adhéré bénéficieraient d'un délai supplémentaire de deux ans (soit le 1er janvier 2013). Un scrutin en séance plénière de cet amendement au projet de loi sur la libéralisation postale est d'ores et déjà prévu la semaine prochaine. Il sera suivi en octobre par un vote des ministres des postes. En France, La Poste, tout comme Correos (Espagne), Hellenic Post (Grèce), Belgian Post (Belgique) ou encore Poste Italiane (Italie), et les principaux syndicats étaient favorables à un report pour préparer l'acteur historique à la libre concurrence. Toutefois, même si cet amendement obtient le vote du Parlement européen, chaque pays peut libéraliser son marché intérieur avant la date butoir.
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