Playmobil : quand le catalogue fait rêver

Rebaptisé “le grand livre des Playmobil” par les enfants, le catalogue prend une place centrale dans la vie de la marque et de ses jeunes adeptes. “C’est un élément-phare de notre stratégie marketing, et surtout bien plus qu’un catalogue, affirme Stéphane Drilhon, directeur marketing de Playmobil, qui précise : Les enfants dorment avec, découpent les références qu’ils souhaitent avoir, le lisent comme une bd, et commencent leurs histoires dès l’ouverture de ses pages.”

Malgré ses nombreuses années d’existence, le catalogue Playmobil continue d’évoluer, et prend encore de l’ampleur. “Depuis deux ans, nous sommes passés d’une à deux éditions par an, portant la diffusion à 2,5 millions d’exemplaires annuels”, indique Stéphane Drilhon. Pour autant, la pagination n’a pas faibli : “Au contraire, le nombre de pages a tendance à augmenter, car il est important que sa lecture soit aérée, et la place des visuels compte également beaucoup”, ajoute encore le directeur marketing.

Côté diffusion, si la plupart des catalogues sont distribués par l’intermédiaire des revendeurs (magasins de jouets, grande distribution…) 5% d’entre eux sont envoyés dans les commandes que les particuliers passent en ligne, et tout autant sont insérés dans les deux magazines édités par la marque, et disponibles en kiosque et sur abonnements : Playmobil Mag et Playmobil Pink.

Enfin, les internautes peuvent également commander le catalogue en en faisant la demande depuis le site web de la marque, ce qui est aussi suggéré aux abonnés de la newsletter, et le reçoivent alors à domicile.

Les pages du catalogue varient selon les nouveautés. D’où les deux éditions, qui couvrent les lancements de produits de fin d’année, ainsi que ceux de l’été. En plus des références répertoriées, le catalogue incite les enfants, notamment via un QR code, à se rendre sur le site web de Playmobil, pour y retrouver des jeux, des coloriages, des vidéos, ainsi qu’une version 3D du catalogue.

“La cohabitation de deux éditions, couplées avec le digital, permettent de maintenir le lien entre la marque et les enfants”, résume Stéphane Drilhon, pour qui le catalogue a définitivement une double vocation : marketing, et onirique !

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