L’enveloppe, incontournable écrin du courrier
Impossible de s’en passer : l’enveloppe est LA porte d’entrée de (presque) tout courrier publicitaire. Focus sur cet élément central de vos envois avec Florent de la Morandière, directeur commercial de Luxenvel, fabricant français d'enveloppes haut-de-gamme.
“Depuis cinq ans, les entreprises réalisent l’importance de l’enveloppe, qui parfois pouvait être laissée pour compte”, se réjouit Florent de la Morandière, directeur commercial de Luxenvel, fabricant français d’enveloppes. Une prise de conscience importante, puisque l’enveloppe, écrin du courrier publicitaire, représente aussi la première émotion suscitée en boîte-aux-lettres, avant même la consultation du contenu.
C’est d’ailleurs pourquoi “l’enveloppe doit interpeller, se différencier, notamment par rapport à celles des courriers de gestion”, estime Florent de la Morandière. Pour se faire, les possibilités sont infinies.
De l’enveloppe standard à l’ultra-originale, il existe une multitude de paramètres sur lesquels jouer, et se distinguer. Le premier : le format. “La taille standard est de 110x220 mm. Mais si on l’allonge, ne serait-ce que de 2 cm, c’est déjà sortir du lot !”, explique l’expert. Formats carrés, allongés, miniatures...les enveloppes s’adaptent à n’importe quel type de courrier. “Certaines marques de haute-couture utilisent, pour leurs invitations aux défilés, des enveloppes aux formats étonnants. L’une d’entre elles mesurait 50cm x 70 cm, à la limite d’un véritable packaging !”, raconte encore Florent de la Morandière.
L’épaisseur du papier utilisé ainsi que la matière importent également. “Plus le papier est épais, plus le destinataire va se sentir valorisé”, souligne Florent de la Morandière. Les grammages peuvent aller de 120 grammes à 250 grammes - soit l’équivalent de l’épaisseur d’une couverture de magazine. Concernant les matières, en dehors du papier “classique”, il est possible d’opter pour du tissu, du papier Soft Touch façon velours, aux effets cuir, granuleux… “Suivant le rendu recherché, les options sont très variées, et s’adaptent particulièrement aux marques du luxe, avec des doublures en soie, du papier gaufré etc”, remarque encore l’expert.
Au-delà du format et de la matière, l’enveloppe peut se parer de couleurs et d’images, et pourquoi pas contenir une signature olfactive !
Plusieurs tendances sont à noter, tout d’abord niveau couleurs. “Deux tendances cohabitent : l’une aux couleurs flashy : citron, rouge, etc, et l’autre aux tons naturels : liège, ciment, vert, bleu, taupe…”, indique Florent de la Morandière. Dans tous les cas, la demande est forte pour les papiers recyclés, et elle s’est accentuée ces douze derniers mois. Pour autant, l’aspect créatif n’est en rien sacrifié, les papiers recyclés permettant d’obtenir des rendus toujours aussi qualitatifs et originaux d’après notre expert. Autre tendance, celle préférant les pattes trapèze aux pattes pointues, ainsi qu’à l’ouverture crocodile, permettant de conserver intacte l’enveloppe une fois celle-ci décachetée.
Entre toutes ces modes et ces options, “l’essentiel reste que l’enveloppe soit en adéquation avec l’image de marque de l’entreprise, son message, et sa cible”, précise Florent de la Morandière. Il est d’ailleurs possible de faire varier cet écrin suivant la catégorie de destinataires visées. “Suivant la cible adressée, il est possible de distinguer différents formats. Par exemple, une invitation envoyée à des clients Premium dans une enveloppe d’un noir brillant donnera un signal fort de distinction”, explique Florent de la Morandière.
Hors affranchissement, l’enveloppe représente entre 20 et 25% du budget d’un courrier publicitaire, pour un coût s'échelonnant de 8 centimes pour les formats standards, et plafonner aux alentours de 60 centimes pour les pièces les plus luxueuses. De quoi exprimer toutes les facettes du courrier publicitaire !