Interview d'Albert Asséraf, directeur général stratégie, études et marketing de JCDecaux
En quoi la communication extérieure est-elle adaptée à la promotion de l'innovation?
La communication extérieure est très souvent utilisée pour le lancement de produit intégrant une forme d'innovation, car elle a la capacité de transmettre un message au plus grand nombre et de garantir sa répétition. Au fil des années, nous avons développé la thématique des réseaux B to B, avec un mobilier urbain implanté dans des zones spécifiques qui permettent de cibler des profils comme les hauts revenus, les femmes actives,?etc. Ces réseaux apportant une affinité plus grande avec la cible, les annonceurs s'y intéressent.
Avec le digital, les supports se sont enrichis de fonctionnalités interactives. Quelles difficultés soulèvent-elles?
La dimension interactive doit être comprise. Et la campagne être suffisamment bien pensée en amont afin que les consommateurs identifient le call to action et l'utilisent correctement. À titre d'exemple, Comptoir des Cotonniers a récemment orchestré une campagne nationale permettant à ses clientes d'acheter, en deux clics seulement, des produits qui n'étaient pas disponibles en magasin. L'abri bus s'est alors transformé en véritable boutique. La campagne a remporté un vif succès, dépassant les objectifs que l'annonceur s'était fixés.
Y a-t-il une limite à ce territoire d'expression qu'est le mobilier urbain?
La personnalisation des messages par lieu géographique (ville, rue), la diffusion de campagnes d'engagements, via les réseaux sociaux dans certains sites portent des messages innovants à un coeur de cible. La seule limite est celle de l'imagination! La création reste essentielle.
Nouveau système de mesure d'audience pour l'affichage numérique
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