Qui sont les managers de la nouvelle économie ?
A l'occasion du premier forum de la nouvelle économique Startnet, qui s'est déroulé le 25 avril dernier, Opinion-Way a réalisé une étude portant sur le profil idéal du manager de la net économie.
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Basée sur une enquête réalisée on line du 14 au 18 avril dernier auprès de
60 capital-risqueurs, l'étude d'Opinion-Way, nouvel institut européen d'études
on line, fait clairement apparaître l'existence d'un profil nouveau : 60 % des
personnes interrogées considèrent que les managers de la net économie doivent
avoir un profil spécifique par rapport aux autres managers. Ils doivent faire
montre de qualités de créativité et d'innovation, et être des meneurs d'homme,
même si cette qualité vient en second. Aux yeux des professionnels interrogés,
le manager de la net économie est avant tout un créateur et un professionnel du
management. Par rapport au manager traditionnel, maîtriser les techniques de
communication, avoir un charisme personnel et de l'expérience sont des qualités
moins valorisées que la créativité et la capacité d'innover. « De même,
explique Hugues Cazenave, cofondateur d'Opinion-Way, les figures du manager
"gourou" ou "killer", emblématiques à certains égards du modèle de patron des
années 90, ne sont pas jugées adaptées au profil idéal du manager de la net
économie. » L'autre enseignement de l'étude réside dans le rôle central
accordé aux ressources humaines : le profil du manager est jugé primordial par
les capital-risqueurs dans la perspective d'une levée de fonds ou d'une
cotation. Dans le même esprit, ils considèrent très majoritairement que la
priorité du manager après la levée de fonds concerne le recrutement des
collaborateurs. Comment recruter ces nouveaux managers ? Par les relations
personnelles, le bouche à oreille. La légitimité des professionnels du
recrutement reste encore à construire sur ce marché. Quant aux sites
spécialisés de recherche et d'offres d'emplois, ils ne sont pas encore
considérés comme étant le meilleur moyen de recrutement par les
capital-risqueurs, qui estiment que leur recours va se développer à l'avenir.