Quatre questions… à Sophie Romet
Quelle est l'idée centrale de la marque ? Pour Sophie Romet, Dg de Dragon Rouge, répondre à cette question est une nécessité vitale.
Je m'abonneQuels sont les changements qui, au cours des dix dernières années, ont le plus impacté votre travail ?
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Sophie Romet : L'accélération des rythmes, la flexibilité, l'adaptabilité. Parallèlement, le consommateur a muté. Les segmentations classiques disparaissent pour faire place à des regroupements plus ethnographiques. Il nous faut les suivre, les comprendre, rentrer dans leur vie, ne plus se contenter du déclaratif. Le monde a changé et il continue de changer, nous devons sans cesse nous adapter à de nouvelles cultures, être plus transversal.
D'une manière générale, les stratégies de communication ont-elles suivi les mêmes évolutions ?
SR : C'est encore la vision par média qui dicte les stratégies alors qu'il faudrait une vision plus globale, une intelligence des médias plus large. La question que nous devons tous nous poser concerne avant tout la marque. Quelle est son idée centrale ? Quels sont ses signes permanents ? Quels sont les médias stratégiques pour les communiquer ? Il faut aussi s'interroger sur ce qui relève de la communication immédiate et instantanée afin de créer une expérience de marque plus subtile. Sur ce point, les annonceurs manquent encore d'agilité.
Quelles ont été les conséquences de la généralisation de l'informatique sur votre métier ?
SR : L'avènement de l'ordinateur a probablement eu un effet de lissage sur la création, même s'il nous a permis d'offrir des images plus sophistiquées avec des effets 3D. Cela étant, il est essentiel de “conserver la main”, commencer un travail de rééducation à la calligraphie me semble essentiel.
Comment le travail sur le pack peut-il répondre à l'attente du mieux et moins ?
SR : En allégeant et simplifiant. Mieux et moins, c'est plus de transparence et de concret. Après la mode 3D, nous devons retrouver l'idée forte..