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Pascal Allard (Euro RSCG Motivforce & Co) : « Une politique de marque simplifiée »

Le président de Euro RSCG Motivforce & Co s'explique sur les restructurations récentes de l'agence.

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Commment est née l'agence Euro RSCG Motivforce & Co


Auparavant, il y avait trois agences distinctes : Euro RSCG Motivforce, Vitesse et Euro RSCG Incentive. Elles exerçaient leurs compétences dans les domaines de la motivation/animation de réseau, dans les relations presse, dans la communication événementielle et dans le tourisme d'affaires. Point commun à ces trois métiers, la mobilisation. Nous avons donc rassemblé ces trois marques sous une seule bannière, Euro RSCG Motivforce & Co, et nous nous positionnons désormais comme des créateurs de mobilisation. Il est clair que cela regroupe un champ d'expertise beaucoup plus large que la seule motivation. Côté chiffres, Euro RSCG Motivforce & Co regroupe 46 personnes, réalise 8,2 millions d'euros de marge brute et a progressé de 5 % en 2001.

Quels sont les atouts de cette nouvelle marque ?


C'est tout d'abord une marque "concentrée sur son sujet". De nombreuses sociétés se sont diversifiées, ont adopté tel ou tel positionnement, puis en sont revenues... Nous ne nous sommes jamais départis de notre coeur de métier, et notamment de la motivation, cela depuis 1986. Et puis il y a la marque Euro RSCG en elle-même, qui constitue un grand atout pour l'international, l'un de nos objectifs majeurs. Notre développement a débuté en Europe avec des ouvertures de bureaux récentes ou à venir en Belgique, en Espagne, en Allemagne, alors que nous sommes déjà présents en Grande-Bretagne. De son côté, Euro RSCG est présent dans plus de 50 pays.

Les challenges européens sont-ils pour autant une réalité ?


Ils le sont. Et l'euro a constitué dans ce domaine un formidable accélérateur. Ils le sont tant sur la partie consulting, en amont, que sur la récompense. Cette année, nous en sommes à notre quatrième budget international gagné. Trois paneuropéens et un mondial.

Quelles sont les principales évolutions que vous observez sur ce marché ?


On parle beaucoup de CRM et de consommateur final... Nous n'avons pas vocation à toucher ce consommateur, mais la cible intermédiaire, le réseau de distribution. La principale évolution tient au fait que sur ces cibles, nous sommes désormais dans une logique de one-to-one. Aux opérations globales, qui ne tenaient pas compte de la diversité des publics, ont succédées des opérations intégrant une analyse des différentes cibles, des offres spécifiques pour chacune d'elles, etc. Ce métier a ainsi pris une autre dimension. Il s'intègre dans toutes les stratégies de communication un peu élaborées des entreprises. Il y a dix ans, celles-ci ne pensaient que promo ou MD. Désormais, elles pensent global et intègrent ces problématiques de mobilisation. C'est pourquoi les groupes de communication sont légitimes sur ce métier de la mobilisation.

Jean-François Cristofari

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