Completel : intégrer la satisfaction dès l'amont
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«Les études de satisfaction sont une démarche historique de la société car
la démarche Qualité a été l'une des premières préoccupations des fondateurs »,
souligne Diane Filippini, responsable Satisfaction & Fidélisation chez
Completel, qui remarque que sa fonction avait été créée avant l'arrivée même du
premier client de cet opérateur télécom pour les entreprises et les organismes
publics, implanté en France depuis 1998. « Dès le début, j'ai travaillé sur les
deux axes : satisfaction et fidélité, car, à la proximité géographique,
Completel a voulu ajouter une proximité relationnelle pour se diversifier de la
concurrence et, qui dit proximité relationnelle, dit démarche qualité sur
l'ensemble des étapes-client. » A la construction d'un process qui devait
assurer la qualité dès le départ, a suivi un baromètre destiné à mesurer la
qualité perçue tous les six mois. Son premier terrain s'est déroulé en janvier
2000, et les deux premières vagues de l'année ont servi de pilote. Depuis 2001,
le baromètre interroge par téléphone, deux fois par an, un échantillon de
clients (300) prévenus par courrier. « Pour les grands comptes, nous
interrogeons plusieurs individus par entreprise, avec des questions un peu plus
ouvertes », ajoute Diane Filippini. Le baromètre est harmonisé en termes de
fréquence et de questions pour la France et l'Allemagne, autre pays d'activité
de Completel. Un système d'alerte pendant le terrain a été mis en place : un
interviewé qui donne une note inférieure à 6 sur 10 entraîne une réactivité
immédiate de Completel vis-à-vis de lui. Depuis peu, Completel procède à des
enquêtes à chaud, c'est-à-dire sur événements, on line en France, et bientôt en
Allemagne. « On arrive à obtenir un très bon taux de retour d'interlocuteurs à
très haut niveau. Dans notre cas, l'enquête en ligne est très adaptée car elle
nous permet d'interroger tout de suite les interlocuteurs après événement.
D'ailleurs, nous allons l'étendre aux enquêtes sur les mises en service et aux
réclamations. » Autre développement : une place plus grande accordée au partage
de l'information récoltée lors des enquêtes avec les équipes en contact avec la
clientèle. « Nous historisons les réponses nominatives des clients après accord
(donné dans 95 % des cas) pour en donner une visibilité à la fois au service
client et aux équipes commerciales. J'ai toujours considéré que les études de
satisfaction étaient un outil pour suivre la démarche qualité mais qu'elles
étaient aussi un outil de communication. Faire une étude n'est donc pas neutre,
c'est toute l'image de l'entreprise qui est en jeu, a fortiori en B-to-B. »
D'où la très grande attention portée à la qualité des enquêteurs et à la
qualité de la passation des questionnaires.