Wunderman : 2002, une année plate, si tout va bien
Des clients attentistes, mais une tendance à l'outsourcing qui devrait profiter aux agences. Tel est le constat de Daniel Morel, chairman & CEO Worldwide de Wunderman.
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«Si tout se passe bien, l'année 2002 sera complètement plate, mais si cela
se passe moins bien, ce sera plutôt moins 2 à moins 3 %. » C'est ainsi que
Daniel Morel, chairman & CEO de Wunderman, présente les perspectives de son
réseau pour l'année à venir. En 2001, Wunderman avait enregistré une marge
brute de 429 millions de dollars. « Il n'y a pas de secteurs qui ne soient pas
touchés. Les annonceurs veulent avoir plus de visibilité et reportent la mise
en place de leurs programmes », poursuit Daniel Morel. Qui constate cependant
une tendance à l'outsourcing, les compagnies se retranchant vers leur "core
business". Quant à Wunderman en France, l'agence devrait, selon son président
Pierre Dappélo, réaliser une marge brute de 18,9 ME en 2002 (elle était de 17,7
ME en 2001). La marge brute de Wunderman a crû de 5 %, et celle de Wunderman
Interactive de 0,5 %. En France, de même qu'aux Etats-Unis, l'activité
téléservices de 30 positions a été arrêtée en octobre 2001. En revanche,
Wunderman conserve 11 personnes à Nanterre dédiées à l'activité Ford. Le new
business s'est élevé à 3,4 ME avec des développements concernant deux marques
du groupe Ford (Land Rover et Jaguar), Coca-Cola, le lancement de la nouvelle
marque de Danone Talians, la plate-forme de communication d'Unilever,
pourtoutvousdire.com, le Crédit Mutuel sur le marché des jeunes... Pour Pierre
Dappélo, le constat est le même : « Le mar-ché est en attente et les clients ne
bougent pas. »