Relation client : naissance de l'Alliance
L'Alliance est née. Ce club d'échanges s'engage sur le front du CRM pour favoriser la connaissance des solutions qui marchent en matière de relation client.
Je m'abonne
Temps troubles pour le CRM. Philippe Guilbert, directeur scientifique du
groupe CSA TMO ne dit pas autre chose : « On parle aujourd'hui des déçus du
CRM. Beaucoup se sont précipités sur des mégaprojets de relation client et
n'ont accouché que d'une souris. » C'est donc pour aller "au-delà du mythe" que
l'institut d'études CSA-TMO, la société de marketing opérationnel AID, et
Servantes, une SSII spécialisée dans les projets Microsoft, ont choisi de
confronter leurs expériences dans le cadre d'un club d'échanges, dénommé
l'Alliance. Pour Philippe Guilbert, l'un des instigateurs du projet, ce sont,
avant tout, des rencontres informelles. Des professionnels qui veulent donner à
leurs expertises respectives une plus grande audience. Pas d'accord commercial
ici. Les fondateurs veulent, au contraire, « montrer leur savoir-faire ». Et
ainsi s'interroger sur les raisons qui expliquent certains succès : tel est,
d'ailleurs, le but de la première série de conférences, inaugurées dans les
salons du Ritz, le 6 novembre dernier. « Nous allons essayer de rédiger un
condensé de "success stories" pour pérenniser les expériences de nos clients.
Montrer quelles solutions ont été trouvées pour répondre aux interrogations des
sociétés, souvent en train de mettre en place un projet de CRM », développe
Philippe Guilbert. La prochaine réunion, le 27 décembre prochain, donnera lieu
à d'autres cas d'études. « Nous ne voulons pas nous transformer en gourous du
CRM, mais montrer que l'on progresse en tirant parti de l'expérience des uns et
des autres », insiste le directeur scientifique. Le système d'adhésion, autour
du principe de la cooptation, reste ouvert à tous. Servantes ayant d'ailleurs
déjà l'envie de voir l'alliance se déployer à un niveau européen. « Je pense
que, pour l'heure, il est bon de nous consolider sur la France avant de songer
à l'international », modère toutefois Philippe Guilbert.