Les codes-barres facilitent la gestion des retours
«Nous devons produire un certain nombre de documents dans l'année, en
plusieurs campagnes pour attirer des touristes dans notre belle région. Nos
documents sont destinés aussi bien aux clients individuels qu'aux
professionnels, aux agences de voyages, aux autocaristes, etc., témoigne
François Riou, directeur adjoint du Comité départemental du tourisme (CDT) de
la Vendée. Pour mieux gérer les mailings et les retours, nous nous sommes
équipés avec une imprimante de personnalisation adresse et code-barres SA 60 de
Neopost. » Lors des campagnes de grande envergure, c'est la maîtrise des flux
des retours qui posait souvent problème. Une campagne de 100 000 envois, que le
CDT mène habituellement en début d'année, peut générer entre 12 et 16 % de
retours, de demandes d'informations, de commandes pour l'un des catalogues
édités par cet organisme. Gérer 2 000 retours, dans une matinée, pouvait
mobiliser entre six et dix personnes. Aujourd'hui, deux personnes armées d'une
douchette ou d'un crayon de lecture optique, parviennent à traiter tout ce flux
en quelques heures grâce aux codes-barres. « Pour la partie informatique, nous
avons développé un outil sous Access, qui génère les codes et reconnaît les
retours », poursuit François Riou. A l'avenir, le CDT pourrait délaisser les
envois traditionnels de masse en début de l'année, au profit de campagnes plus
ciblées, en vagues de 500 à 2 000 envois. L'objectif est de démultiplier le
nombre de campagnes sur l'année, passer de cinq ou six à plus de vingt, avec le
même nombre d'envois sur l'année. Et l'utilisation des codes-barres va
permettre d'adresser aux prospects des propositions plus précises. Pourquoi
s'équiper en interne quand la tendance générale est à l'externalisation des
fonctions de production ? François Riou ne croit pas à une vertu absolue de la
sous-traitance : « Il nous arrive de temps à autre de faire appel à un
prestataire externe lorsqu'il s'agit de diffuser un catalogue trop volumineux.
Et les coûts d'un traitement en interne peuvent être moins intéressants que
ceux proposés par la sous-traitance. Mais le traitement en interne est plus
intéressant du point de vue de la maîtrise des flux et de la satisfaction de
nos clients. Quelqu'un qui cherche un logement pour des vacances peut appeler
des dizaines d'hôtels. Pour choisir en fin de compte celui qui saura lui
répondre le plus vite et de manière la plus complète. » Cette rapidité de
gestion des demandes d'information et des réponses est la clé du succès dans le
métier du tourisme.