Inbox mise sur l'acquisition des clients
Chez Inbox, on pense que la crise qui a touché les entreprises High Tech a nettoyé le marché. Cette SSII, fondée par deux transfuges de Koba, voit l'avenir en rose, et pense que l'heure du recrutement a sonné.
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«En fait, notre métier, c'est de trouver les moyens de recruter de la façon
la plus efficace possible. » Stéphane Amarsy a fondé, avec Marylin
Courtois-Perrin, il y a un peu plus de deux ans, Inbox, une SSII spécialisée
dans le CRM, l'acquisition de nouveaux clients, la connaissance du
client/prospect et la fidélisation. Leur domaine : tout ce qui tourne autour du
système d'information marketing. Cela va du conseil auprès des directions
marketing au data mining et aux études. Ils ont, par exemple, développé pour
Vivendi Universal un système permettant, dans un cadre budgétaire fixé,
d'enrichir par géomarketing, la base de données du groupe, représentant 15
millions d'individus, soit 25 % de la population française.
Outils pour annonceur
Inbox développe également des outils destinés aux
annonceurs, toujours dans le but d'améliorer la rentabilité. Conçu au départ
pour la revue Que Choisir, la société a mis au point Optimedia, un outil
développé en mode ASP et destiné à optimiser les campagnes marketing. Objectif
: simuler et optimiser un plan médias fichiers adapté à chaque campagne de
recrutement à partir de l'historique des campagnes déjà menées. L'outil peut se
gérer selon différents objectifs : en fonction du budget envisagé, du nombre
d'envois ou du nombre de retours attendus. Cela passe par la sélection des
meilleurs fichiers à prospecter en tenant compte, d'une part des objectifs
fixés, et de l'historique des campagnes, de l'autre. Les paramètres retenus
sont le coût d'envoi d'un message par adresse, le taux de retour consolidé
(issu de l'historique). Les critères d'optimisation jouent soit sur la
minimisation du coût de recrutement par adresse ou la maximisation des taux de
retour. Enfin, les critères de simulation sont établis soit en fonction du
budget, soit en fonction des retours espérés. Dans un premier temps, le
logiciel, après avoir éliminé les fichiers inutiles, va organiser l'ordre
optimal de déduplication des fichiers. Le logiciel, pour travailler
efficacement doit contenir les informations suivantes : les données issues de
la déduplication, les informations sur les différentes campagnes déjà engagées
et les caractéristiques des fichiers utilisés. Une fois ces données chargées
dans le système, Optimedia pourra donner le taux de déduplication, le budget de
la campagne, le nombre de retours et le coût de recrutement par adresse. Les
temps de calcul pouvant être longs, Inbox peut, dans certains cas, installer
l'outil Optimedia en local sur un PC dédié, tout en gardant une interface web,
afin que les utilisateurs ne soient pas dépaysés. « L'outil fonctionne aussi
bien sur les mailings que sur les e-mailings ou encore les annonces presse,
précise Marylin Courtois-Perrin. Ce qui permet à l'annonceur d'arbitrer dans
ses plans médias. » Commercialisé sous la forme d'un droit d'entrée d'environ 4
000 euros, comprenant l'adaptation aux problématiques de l'annonceur, le
chargement des données et leur validation, et d'un forfait de 3 500 euros par
campagne, comprenant l'historique de la campagne précédente, la prise en compte
des résultats de la campagne précédente et leur validation, la mise à jour de
l'outil de simulation. Si l'on ajoute qu'Optimedia peut être mis en place en 15
jours à réception des données, et que l'optimisation d'une campagne peut être
réalisée en une semaine, on peut penser que cet outil devrait vite faire son
chemin.