Etude Profiling : où vont les femmes ?
Deux nouveautés caractérisent cette dixième édition de Profiling, l'étude bi-annuelle d'Ipsos Médias sur le profil des internautes français : l'analyse de la fréquentation d'Internet auprès de la cible des femmes et un focus sur le comportement des internautes connectés en haut débit.
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lles ont entre 15 et 17 ans, aiment tchatcher et, lorsqu'elles ne parlent
pas, c'est qu'elles préfèrent écouter... de la musique. Tel est le premier
constat de l'étude Profiling qui montre une très forte consultation de sites
tels que skyrock.com, caramail, nrj, ou tchatche, par la population des jeunes
filles internautes. Leurs usages de l'Internet évoluant avec l'âge, les femmes
se montrent progressivement plus sensibles aux sites féminins (tf1/plurielles,
rubrique Femme de Lycos ou de MSN), dès qu'elles ont franchi le cap des 18 ans,
mais se préoccupent aussi de leurs études ou de leur emploi, comme en
témoignent les statistiques sur la tranche des 18/24 ans (kapstages.com,
letudiant ou jobline). Entre 25 et 34 ans, leurs intérêts en ligne
s'apparentent à des préoccupations... existentielles, telles le logement, les
enfants (magicmaman.com, pap.fr, seloger...), bien qu'elles restent attentives
aux questions purement féminines (au-feminin.com, tf1/plurielles, msn/femmes,
etc.). Sujets qu'elles suivront d'ailleurs longtemps puisqu'ils carac-térisent
l'usage d'Internet des femmes de 35 à 49 ans (momes.net, tiscali/féminin,
club-internet/femmes, wanadoo/enfants...), même si elles finissent par
délaisser les sites de musique, au profit de rubriques consacrées au bien être
et à la vie intérieure (psychologies, cuisineaz, yahoo/espace bien-être,
lire...).
Le haut débit induit l'accoutumance
Sans
surprise, le focus sur les comportements des connectés à l'ADSL et câblonautes
montre avant tout une évidente intensification de l'usage du média (53 %
d'entre eux surfent plusieurs fois par jour contre 29 % des internautes en bas
débit), mais surtout, une meilleure exploitation des services en ligne (jeu en
réseau, téléchargement, vidéo...). Le facteur le plus intéressant à retenir
étant une forte propension à l'achat en ligne constatée chez 39 % de cette
population, contre 28 % pour les connectés en bas débit.
Le chiffre du mois : 309 millions d'euros
Tel est, selon TNS Secodip, le montant global des investissements publicitaires (bruts déclarés par 34 régies) sur Internet en 2002 (hors auto-promo et échanges). Pour rappel, le montant relatif au premier semestre 2002 s'élevait à 127 M€. En total plurimédia (presse, radio, TV, affichage, cinéma et Internet), le montant des investissements publicitaires s'élèvait à 15,1 milliards d'euros en 2002. Internet en représente 2 %.