Technique publicitaire qui consiste à insérer
un message visuel et/ou sonore, qui
ne peut être consciemment perçu par le
spectateur, mais qui est censé frapper son
subconscient. Pierre Grégory rappelle
que : « La principale erreur commise dans
l'étude de la persuasion subliminale a été
relevée par Kapferer (1985). Elle consiste
à attribuer à ce domaine subliminal ce qui
relève de l'implication minimale. Les
publicitaires savent bien que des produits
très faiblement impliquants et pour des
cas d'achat impulsifs, des traces perceptives
provenant de la multiplication de la
présence de noms de marques peuvent
suffire à déterminer un comportement
d'achat. Il n'est donc en rien surprenant
que des images furtives, de noms de marques,
de logotypes à très forte notoriété
puissent influencer certains comportements
d'achat. Nous sommes ici dans le
domaine de l'implication minimale. » Bien
que reposant encore sur des bases scientifiques
fragiles quant à son efficacité,
cette pratique est interdite directement
ou indirectement dans plusieurs pays,
dont la France (sans qu'existe de texte de
loi). Olivier Droulers précise que : « De
nombreux travaux montrent que la prise
de conscience d'un stimulus induit un
traitement particulier de l'information. À
l'inverse, nous savons aujourd'hui qu'un
stimulus peut tout à fait être perçu de
façon non consciente. La césure ne
devrait donc plus être stimulus subliminal/
stimulus supraliminal mais stimulus
consciemment perçus/stimulus non consciemment
perçus. »
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