Procédure au cours de laquelle un acheteur potentiel décrit précisément (en général par écrit) ses besoins/intentions d’achats et propose à des vendeurs/fournisseurs potentiels de lui faire des offres en conséquence. Lorsque l’appel d’offres est « restreint », seuls certains fournisseurs dont l’acheteur potentiel a déjà pris l’attache sont invités à faire des propositions. Lorsque l’appel d’offres est « ouvert », tout fournisseur potentiel peut faire une proposition. Le meilleur offreur emporte le marché. En France, au-dessus de certains montants, les marchés publics doivent recourir obligatoirement à cette procédure et organiser leur publicité conformément aux dispositions du code des marchés publics. Comme le précise l’article 39 : « en dehors des exceptions prévues au cinquième alinéa de l’article 28 ainsi qu’au II de l’article 35, tout marché ou accordcadre d’un montant égal ou supérieur à 4 000 euros HT est précédé d’une publicité ». L’appel d’offres est réputé ouvert lorsque n’importe quel acteur économique peut y prendre part et faire une offre. L’appel d’offres est réputé restreint lorsque seuls peuvent déposer une offre les seuls acteurs économiques autorisés après sélection. Bernard Cova et Robert Salle expliquent que : « Les stratégies des entreprises répondant aux appels d’offres diffèrent fondamentalement selon que le degré d’interaction possible avec le client est fort ou faible. Dans le cas d’un client ouvert à l’interaction, l’offre est ajustée ou même construite avec le client au cours des phases du processus d’achat (notamment la négociation) dit appel d’offres négocié ou appel d’offres fermé. Dans le cas d’un client qui refuse l’interaction, l’offre est subordonnée au cahier des charges. Il y a soumission du fournisseur au bon vouloir du client. »
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