Un salarié français sur six parle de son entreprise sur les médias sociaux
Mais ils ont tendance à être indulgents. C'est ce qu'indique le premier observatoire Hopscotch "Salariés et médias sociaux", réalisé par Viavoice.
Je m'abonneCertes, ils ne sont pas nombreux. Seulement 15% des salariés français s'expriment sur leur entreprise sur les médias sociaux, selon le premier observatoire Hopscotch "Salariés et médias sociaux", réalisé par Viavoice. Cela représente tout de même près de 2,5 millions de personnes, rien que dans le secteur privé.
Cependant, parmi les salariés qui prennent la parole, près de deux sur trois tiennent des propos positifs sur leur société. Une bonne nouvelle pour l'e-réputation des sociétés. À l'inverse, ils sont un sur cinq à s'exprimer de façon critique. Ils sont également 86% à être conscients des enjeux et des risques de sanction liés à leur prise de parole sur les médias sociaux. Ce sont d'ailleurs les salariés âgés de 25 à 34 ans qui sont les plus vindicatifs (32,9%).
Autre point intéressant de l'étude: 64% des personnes interrogées estiment que les critiques des entreprises par leurs salariés seront "de plus en plus répandues sur les réseaux sociaux." La maîtrise de son e-réputation risque donc de devenir un enjeu important pour les structures de toute taille. Pour autant, les dirigeants semblent peu conscients de cet état de fait. Seulement 12% des salariés ont été sensibilisés par une charte ou un guide des usages des médias sociaux dans leur société.
Enfin, concernant le profil type des personnes s'exprimant sur la Toile, il s'agit principalement d'hommes (18,9% d'entre eux prennent la parole) âgés de 18-24 ans (26,4%) ayant un poste de cadre (21,1%) dans le secteur privé (16,6%).
Méthodologie
L’étude a pour vocation d’attirer l’attention des entreprises et des salariés sur les usages et la gouvernance des médias sociaux. Elle a été menée par interviews du 13 au 17 décembre sur un échantillon de 1000 personnes, représentatif de la population salariée résidant en France métropolitaine.