Comment Etam réconcilie ses données on et offline?
Etam est une marque centenaire et pourtant, la marque de lingerie et de prêt-à-porter n'a pas fait dans la dentelle pour réconcilier les données clients online et offline et obtenir une vision complète de ses clients. Témoigne de Jonathan Attali, directeur du digital d'Etam, à l'occasion du Marketing Day.
Le "must-have" data en 2019 ? Réussir la parfaite réconciliation des données online et offline de ses clients, et ainsi bâtir une vision unique de ceux-ci, quel que soit le canal via lequel ils réalisent un achat. Un Graal que tente d'atteindre la marque de lingerie et de prêt-à-porter Etam. "Nous avons la conviction que la réconciliation des données online et offline est primordiale, confirme Jonathan Attali, directeur du digital d'Etam. Nous ne pouvons plus supposer, aujourd'hui, qu'une cliente au profil digital se connecte uniquement au site e-commerce de la marque pour acheter un produit ou, à l'inverse, qu'une cliente se déplaçant en magasin ne visite jamais le site", avance le CDO. Pour preuve, 50 % des clientes authentifiées par la marque effectuent, en moyenne, 4,5 visites en ligne avant de concrétiser un achat en magasin. Une démarche indispensable, aussi, lorsque l'on sait que pour disposer de l'ensemble de l'historique cliente, la marque devait ouvrir jusqu'à 17 fenêtres de navigateur. Etam a ainsi implémenté la Data Management Platform (DMP) d'Ysance, alimentée des données digitales et des données magasin, ainsi qu'un data lake, le tout supervisé par un datahub. Puis, a mené des cas d'usages autour de la création d'audience - avec la création d'un segment de niche, les clientes appétentes à l'achat de maillots de bain en février/mars, la marque revendique ainsi une croissance des ventes de ces produits de 500 %.