Le drive shopper est pressé, fidèle et sélectif
Le client reste fidèle à une enseigne
75% des sondés affirment "qu'ils n'ont pas changé d'enseigne lors de leurs achats en drive". Et ce y compris pour leurs courses de complément, qui s'effectuent à 50% dans la même enseigne (hyper/super attenant) et à 36% seulement dans une enseigne différente.
Liste des courses
Les produits lourds et encombrants (pondéreux), comme les boissons (citées dans 97% des cas), les produits d'entretien (82%) et l'épicerie (80%) composent majoritairement le panier moyen de l'acheteur de drive. " On constate un vrai manque de confiance de la part des consommateurs dans les produits périssables vendus en drive, relève Livio Lumbroso, co-fondateur de LocalEyes (ex Amazon). Ainsi, à la question "quels sont les produits que vous n'achetez jamais en drive" le panel répond : les viandes (47%), les poissons (43%) et les fruits et légumes (40%).
La faiblesse majeure du drive : le manque de choix
Certes, la rapidité d'exécution qu'autorise le drive séduit les consommateurs, mais cela va vite aussi ... car l'offre s'avère restreinte. Ce qui pose un vrai souci aux shoppers : 40% d'entre-eux estiment que c'est même là le principal défaut du drive. Devant l'impossibilité de choisir (16%). "Les consommateurs remontent aussi un besoin d'options additionnelles pour l'achat de produits frais (dates de péremption, achat au poids - 26%) et de plus/meilleures promotions (38%) ", ajoute Livio Lumbroso.
Aller plus loin sur le Drive ? Lisez aussi :
- L'enquête "Drive : les promesses d'un commerce hybride" parue dans Marketing Magazine
- Une infographie réalisée pour Equipmag par Nielsen Trade Dimension
- L'article sur l'analyse d'IRI sur le modèle Drive